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SNCF : la CGT rejette la main tendue du gouvernement
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Le scenario était écrit. Après deux jours de grève à la SNCF mercredi 11 et jeudi 12 juin, l'ensemble des salariés allaient reprendre le travail après avoir obtenu des concessions substantielles du gouvernement. Mais, le 12 juin au soir, patatras. La CGT, le syndicat majoritaire et fer de lance du mouvement contre la réforme actuelle du système ferroviaire qui doit être discutée à l'Assemblée nationale àpartir du 17 juin, a dit non aux propositions du ministère. La centrale de Montreuiln'a pas voulu suivre le script.
Dans un communiqué commun envoyé jeudi soir après de longs débats internes, la CGT, ainsi que SUD qui avait claqué plus tôt la porte des négociations, ont appelé « les cheminots de tous collèges et toutes fonctions à poursuivre et àamplifier le mouvement ».
D'ores et déjà, le gouvernement estime que le conflit ne sera pas réglé pendant leweek-end. « La grève pourrait durer jusqu'à lundi et menacer l'organisation du baccalauréat, regrette Frédéric Cuvillier, le secrétaire d'Etat aux transports. D'ici là, ma porte reste ouverte pour recevoir la CGT. »
Après 27 % des cheminots mobilisés mercredi, et 22 % jeudi, le taux de grévistes devait encore baisser vendredi à mesure que le trafic s'améliore. « Chaque jour non travaillé n'est pas payé, rappelle une source. Et si certains s'engagent ce week-end en grève, il risque de perdre encore deux jours de salaire. Avant les vacances, ce n'est pas négligeable. C'est pour cela que l'on anticipe une baisse de la mobilisation. »
« ILS CHERCHENT À NOUS POUSSER DANS NOS RETRANCHEMENTS »
Pour M. Cuvillier, la journée de jeudi avait pourtant bien commencé. Le ministre a multiplié les garanties sur l'avenir du système ferroviaire unifié en direction de l'UNSA et de la CGT après avoir sécurisé il y a quelques mois auprès de la Commission européenne le projet d'un groupe ferroviaire rassemblant SNCF et Réseau ferré de France.
« Nos propositions ont été majoritairement reprises », confiait jeudi soir avec satisfaction Marc Baucher, le secrétaire général de l'UNSA, le second syndicat de l'entreprise. Cette organisation, ainsi que la CFDT, devait signer un accord avec le ministère vendredi sur les améliorations obtenues.
En sortant de la réunion, Gilbert Garrel, le secrétaire général de la CGT, affichait également sa satisfaction saluant des points positifs, ce qui permettait à François Hollande, le président de la République, d'espérer une fin proche du conflit.
Cependant, quelques heures plus tard après de longs échanges internes, la centrale syndicale tournait casaque regrettant un projet de loi « fortement néfaste pour le service public SNCF et les cheminots. » Au sein de la CGT, on accusait jeudi la direction de la SNCF. « Ils nous testent, ils cherchent à nous pousserdans nos retranchements pour savoir ce que l'on peut faire… ».
Vendredi matin, Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de FO – non représentatif à la SNCF avec moins de 10 % des voix aux élections professionnelles – a appelé le gouvernement à « modifier » le projet de réforme avant mardi, car le texte n'apportait « pas assez de garanties ».
« UN COMBAT POLITIQUE »
« Nous avons donné une porte de sortie convenable à la CGT, mais elle n'a pas voulu saisir cette opportunité », commente M. Cuvillier avant d'ajouter : « Nous n'entendons pas changer le calendrier. Tous les groupes politiques de l'Assemblée nationale demandent que l'examen du texte soit maintenu mardi afin de pouvoir avoir leur mot sur le texte. »
« En suivant SUD, la CGT risque de perdre de son audience au sein de l'entreprise à l'avenir », décrypte un bon observateur du système. Un autre juge que, « en se radicalisant, le syndicat majoritaire est avant tout entré dans un combat politique. Il a la conviction que ce sera le seul moyen de renouer avec le peuple après les claques prises par les partis traditionnels de gauche lors des dernières élections. »