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    Analyse de Natixis de la crise de la zone euro

    Lien publiée le 15 novembre 2011

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    La crise de la zone euro semble épouvantablement complexe pour les observateurs et investisseurs non européens : le nombre d'institutions impliquées est considérable (gouvernements, EFSF, BCE, FMI, Commission européenne, Conseil Européen, Ecofin, Eurogroup, Parlements nationaux, cour de Karlsruhe, régulateurs des banques…) ; les interventions de politique économique sont constamment modifiées et rediscutées, il n'apparaît aucune stratégie claire, aucun consensus entre pays…

    Pourtant, on peut exposer de manière assez simple la nature et les causes de la crise, ce que nous allons essayer de faire ici.

    Si on sépare la zone euro entre les pays du Nord de la zone euro et les pays du Sud de la zone euro, on voit que les pays du Nord de la zone euro, après la création de l'euro, se sont spécialisés dans l'industrie, et que les pays du Sud de la zone euro se sont désindustrialisés. Ceci explique que les pays du Nord de la zone euro aient des excédents extérieurs structurels (de la balance courante, ce qui inclut tous les échanges : biens, services, revenus), les pays du Sud de la zone euro des déficits extérieurs structurels.

    Ceci n'est possible que si des flux de capitaux du Nord de la zone euro vers le Sud de la zone euro (capitaux privés, publics, interbancaires…) financent le déficit courant du Sud, donc que si, sous une forme ou sous une autre, le Nord de la zone euro accepte de prêter au Sud. Ce n'est plus le cas, d'où la crise, et la recherche de solutions nouvelles

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