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Nouvelle journée de grève au festival d’Avignon
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Mediapart) Lors d'un vote marqué par une forte abstention, le « collectif in » a décidé d'appeler à la grève ce samedi. Les actions seront décidées « spectacle par spectacle ».
Les salariés du festival d’Avignon ont voté la grève, vendredi 11 juillet, pour la journée de samedi qui sera être marquée par de nombreuses perturbations qui seront décidées « spectacle par spectacle ».
Réuni en assemblée générale, le « collectif in », représentant le personnel, a voté pour la grève à 65 % – 33 % ont voté contre et 2 % blanc. Le scrutin a été marqué par une très forte abstention, seuls 286 salariés sur 622 inscrits ayant pris part au vote.
« Il s’agit d’un vote consultatif, qui donne l’orientation générale du festival, mais qui doit être confirmé spectacle par spectacle, a précisé un porte-parole du « collectif in ». C’est peut-être pour cela que les gens ne se sont pas mobilisés. »
Sur les treize manifestations prévues samedi au moins six devaient être annulés, a annoncé lors d’une conférence de presse le directeur du festival Olivier Py. Parmi ceux-ci figure le Mahabharata de Satoshi Miyagi dont les interprètes, « considérant que jouer est un acte sacré, ont décidé de donner des extraits devant le Petit Palais (près du Palais des papes) gratuitement », a précisé Olivier Py. Cinq représentations qui avaient étaient annulées le jour de l’ouverture du festival le 4 juillet, notamment celle du « Prince de Hombourg », pourraient par contre avoir lieu dans une version allégée.
Le directeur du festival a également insisté sur les conséquences financières du mouvement des intermittents, estimant à 138.599 euros les pertes engendrées. « Je ne pense pas que la grève soit une bonne stratégie, c’est plutôt une tragédie », a-t-il estimé.
Par ailleurs, toujours vendredi, le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé par la CGT, a refusé de suspendre l'application de la nouvelle convention d'assurance chômage à l’origine du conflit des intermittents du spectacle et entrée en vigueur au début du mois. Le tribunal renvoie à une audience le 30 septembre pour un examen sur le fond, estimant qu’il n’y a pas lieu à référé.
Dans sa décision, la justice juge par ailleurs que la suspension de la convention « aurait pour conséquence de priver temporairement les demandeurs d'emploi de toute indemnisation au titre du régime d’assurance, la précédente ayant cessé de produire ses effets au 30 juin 2014 et la continuité du régime de l’assurance chômage n’étant pas assurée au-delà et préjudicierait ainsi gravement aux intérêts collectifs ».