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Témoignage à propos de la manif Place de la République
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.bellaciao.org/fr/spip.php?article142133
C’est bien le dispositif policier qui est à l’origine de l’énervement de quelques jeunes manifestants avec les CRS cet après-midi place de la République lors de la manif en soutien avec les victimes palestiniennes. Ces jeunes n’étaient pas plus casseurs que n’importe quel jeune que l’on voit habituellement dans les manifs d’étudiants.
Qu’est-ce qui s’est passé ? Un certain nombre d’entre eux cherchaient juste à sortir de la place de la République dont un dispositif policier - du jamais vu à ce niveau-là ! - en avait bouclé toutes les issues, on ne pouvait plus rentrer ou sortir de la place, et un certains de manifestants voulaient juste en sortir. Les grilles du métro République étaient fermées aussi. Comment sortir ? Les manifestants ont eu le sentiment d’être pris au piège, d’être emprisonnés par les CRS, cela a beaucoup contribué à l’échauffement des esprits, comme dans les manifs d’étudiants que nous avons tous connues. Et c’est bien ce fait qui a fait monter la tension place de la République
C’est sans doute cela que le gouvernement cherchait à obtenir, la réaction des jeunes face à cette situation d’enfermement pour qu’il réagissent négativement face aux forces de l’ordre et justifier ensuite, à postériori, l’interdiction de la manif.
Cette colère de quelques manifestants ne s’est exprimée que quelques minutes, le temps pour les journalistes de prendre quelques photos de jeunes face au CRS ... Puis c’est le prétexte pour les CRS pour gazer pendant plus d’une vingtaine de minutes l’ensemble des manifestants ... qui ne peuvaient toujours pas sortir de la place et qui ne pouvaient pas prendre le métro non plus ! Les journalistes qui disent que les manifestants s’en sont pris à des équipements de la RATP du métro, c’est FAUX ! Les manifestants, asphyxiés par les gaz, cherchaient tout simplement à ouvrir de force les issues du métro car ils ne pouvaient plus respirer, c’était un réflexe de survie.
Si vous êtes à Paris, allez faire un tour dès maintenant place de la République, vous pourrez juger par vous-même que rien n’a été cassé, ni abri bus, ni rien des équipements publics qui s’y trouvent, contrairement à ce que les journalistes écrivent. Curieusement, on retrouve même d’un journal à l’autre des copié-collés de passages d’articles que les journalistes de journaux différents sont pourtant censés avoir écrit eux-mêmes (voir les articles dans les versions électroniques du Monde et Libération et comparez ...)
Lorsque les CRS se sont retirés et ont débloqués les issues qui permettent d’accèder à cette place, chacun a pu constater qu’à la place qu’ils occupaient (cars de CRS et grilles anti-émeutes) qu’il n’y avait aucune trace au sol de projectiles censés avoir été lancés contre eux par des "casseurs" (bouteilles en verre, pavés, morceaux de structures d’abri de bus arrachés, etc ...). Normalement, on aurait dû en retrouver la trace dès leur retrait ! or il n’y avait rien, sinon des boules de papiers ou cartons formés de tracts ou de paquets de cigarettes vides roulés en boule et sans doute envoyés sur les CRS. C’est un pur mensonge des journalistes - qui ont donné d’ailleurs des chronologies tout à fait fantaisistes des évènement et surtout ont eu la malhonnéteté de ne pas relater le fait très important qui va être déterminant pour comprendre la colère de jeunes face aux CRS : la place était entièrement bouclée et aucun manifestant ne pouvait plus en sortir. C’était AVANT que ne s’exprime la colère de quelques jeunes face aux CRS. C’est bien le dispositif policier qui a provoqué la colère de certains manifestants, et ces manifestants n’avaient rien des "casseurs" décrits par les journalistes ensuite.
voilà mon témoignage




