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Exxon se prépare à forer dans l’Arctique russe
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
500 milliards de dollars d'investissements en jeu.
Le géant pétrolier américain ExxonMobil s'apprête à démarrer une campagne de forage dans les eaux territoriales russes de l'océan Arctique, en dépit des sanctions économiques visant la Russie, décidées par le gouvernement américain et l'Union européenne en réaction à la crise en Ukraine. Des sanctions restreintes, qui ne semblent guère devoir affecter les intérêts mutuels des industriels occidentaux et de Moscou.
Exxon a commencé à déplacer la plate-forme de forage West Alpha de la Norvège en direction de la mer de Kara, au large des côtes septentrionales russes. La plate-forme est louée jusqu'au premier trimestre 2016, précise l'agence Reuters.
Cette campagne de forages exploratoires est le fruit d'une alliance entre Exxon et la compagnie d'Etat russe Rosneft, scellée sous le patronage de Vladimir Poutine dans la station balnéaire de Sotchi le 30 août 2011.
En cas de découverte de pétrole, cette alliance prévoit un plan d'investissements potentiels pouvant atteindre 500 milliards de dollars, se félicite la direction d'Exxon.
Dos au mur à cause du déclin de leurs extractions de brut, les grandes compagnies pétrolières occidentales (les majors) se pressent d'investir en Russie, que ce soit en Arctique ou dans les hydrocarbures dits "de schiste".
Dos au mur à cause du déclin de nombre de ses champs de pétrole conventionnel, la Russie semble de même n'avoir d'autre choix que de s'ouvrir aux majors (toutcompte fait).
Le président américain Barack Obama a indiqué le 16 juillet que les sanctions américaines "sont conçues afin d'avoir un impact maximum sur la Russie, en limitant simultanément toute retombée sur des compagnies américaines, ou sur celles qui sont alliées [à ces dernières]".
Washington a une nouvelle fois critiqué, mardi 22 juillet, la livraison par la France de deux porte-helicoptères Mistral à la Russie. Le département d'Etat américain juge cette vente "totalement inappropriée". Egalement montré du doigt par le premier ministre britannique David Cameron, le gouvernement français a réagi par la voix de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, lequel a proposé sur TF1 aux "amis Britanniques" de "parler aussi de la finance", faisant remarquer "qu'il y avait pas mal d'oligarques russes à Londres..." [MàJ 23/7]
Le territoire de l'ex-URSS constitue pour l'Europe le premier fournisseur d'hydrocarbures, lesquels dans leur majorité proviennent de la Fédération de Russie, ou bien transitent par elle.
Au début de la crise ukrainienne, en mars, tandis que Berlin commençait à hausser le ton face au Kremlin, le patron de la firme d'ingénierie allemande Siemens faisait le voyage à Moscou pour serrer la main de Poutine, et l'assurer que la coopération de sa compagnie avec le secteur russe des énergies fossiles allait continuer.
L'accès aux hydrocarbures de l'Arctique s'ouvre grâce à la fonte de la banquise causée par le réchauffement climatique, lui-même induit par la consumation des énergies fossiles carbonées.
Le pétrolier français Total a renoncé en 2012 à prospecter sous les eaux du pôle Nord. Trop risqué, autrement dit trop potentiellement coûteux.
Total s'apprête toutefois à ouvrir, en partenariat avec le Russe Novatek, une nouvelle route maritime polaire afin de transporter plus rapidement vers l'Asie du gaz naturel liquéfié, à bord de tout nouveaux méthaniers brise-glace. Une première,soulignent Les Echos.




