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Caen : Les salariés de l’hôtel Malherbe attendent des réponses
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Liberté, 28 août 2014 :
Les salariés de l’hôtel de luxe caennais se sont mis en grève samedi. Ils veulent savoir quand ils seront licenciés et dans quelles conditions. Une réunion avait lieu hier,mercredi.
La vente de l’hôtel Malherbe a été révélée dans nos colonnes en mai dernier. C’est à cette occasion que les 22 salariés ont appris la nouvelle de la fermeture de cet hôtel de luxe caennais qui avait accueilli la Kommandantur pendant la Seconde Guerre mondiale.
“Il n’y a pas de marché pour un quatre/cinq étoiles de luxe à Caen”, expliquait le 29 mai Thierry Blacher, gérant de l’hôtel Malherbe. “Dès la mise en vente de l’hôtel, la première idée a été de trouver un hôtelier qui veuille bien racheter. Nous n’avons trouvé personne. Sans acheteur, nous étions en dépôt de bilan en septembre”.
Les grévistes soutenus par les cavaliers de l’équipe de France
Les dirigeants – “qui en avaient assez de remettre dans le pot sans résultat” – ont alors signé un contrat de cession le 23 mai avec un promoteur immobilier bordelais France Pierre Patrimoine qui devrait transformer l’édifice en logements de luxe. Désireux d’en savoir plus sur leur avenir, les salariés ont alors demandé “pendant trois mois” des rendez-vous à la direction. En vain.
Samedi dernier, les 22 salariés de l’hôtel Malherbe se sont donc mis en grève. Arrivés le jour même dans les locaux pour les Jeux Equestres mondiaux, les cavaliers de l’équipe de France ont apporté “leur soutien” aux salariés. De quoi leur mettre du baume au cœur.
“Savoir quand nous serons licenciés”
“Vendre l’hôtel à des promoteurs immobiliers, c’est leur droit, mais nous souhaitons savoir ce qu’il va advenir de nous ? Quand serons-nous licenciés ? S’il y a un plan de licenciement ?… On est toujours dans l’expectative”, souligne Sébastien Lorieux, délégué du personnel et salarié de l’hôtel depuis 15 ans.
Lundi après-midi, soit deux jours après leur mouvement, une délégation des salariés – “stressés”, “ayant la gorge nouée” – a rencontré à la Direccte (Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) l’un des dirigeants de l’hôtel pendant deux heures. “Pour la première fois, ils ont eu l’annonce de la vente en face à face”, explique Franck Mérouze de la CGT de Caen, venu les épauler dans leur combat et qui stigmatise “l’indifférence politique, dont celle du maire de Caen”, avant d’inviter les élus “à prendre leurs responsabilités pour sauver les emplois”.
Fermeture prévue fin octobre ou fin décembre ?
Durant cette rencontre, les salariés ont eu “des réponses partielles” à leurs questions. L’activité de l’hôtel devrait s’arrêter fin octobre au plus tôt et fin décembre au plus tard. “La réponse définitive devrait intervenir d’ici le début de semaine prochaine”, ajoute Franck Mérouze, qui pointe également les emplois indirects touchés par cette cession (femmes de ménage, pressing…). “On enlève un nouveau lieu de vie en centre-ville”.
Les dirigeants de l’hôtel Malherbe, avec notamment le gérant Thierry Blacher, ont toutefois accepté de revoir hier, mercredi, dans l’après-midi leurs salariés pour “étudier les mesures d’accompagnement et de reclassement pour qu’ils soient rassurés sur leur avenir puisqu’il ne devrait pas y avoir de reprise du personnel par le promoteur immobilier”, indique Franck Mérouze.
En fonction des échanges lors de cette réunion, les salariés de l’hôtel se réservaient le droit de reprendre la grève.