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Petitjean - Saint-André-les-Verger : grève contre les licenciements
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2406&id=37
Les ouvriers de l'entreprise Petitjean à Saint-André-les-Vergers, dans l'Aube, ont fait trois jours de grève pour dénoncer le PSE (plan de sauvegarde de l'emploi) décidé par les actionnaires, qui devrait entraîner des dizaines de licenciements économiques, de l'ordre de 200. Actuellement, dans cette usine de l'agglomération troyenne, 440 salariés produisent des structures métalliques, candélabres et grands mâts.
Les propriétaires se sont succédé, avec la famille Petitjean d'abord, puis à l'occasion du développement de l'éclairage public et des télécommunications, entre autres un groupe canadien, un italien et depuis 2012 la société saoudienne Al-Babtain. À chaque fois cela s'est traduit par des suppressions d'emplois.
Depuis, les quelques millions investis dans une nouvelle ligne de galvanisation ont permis de relancer la production. Mais, toujours à la recherche du profit maximum, les actionnaires ont mis en place une nouvelle direction venant du cabinet Prosphères, une entreprise spécialisée dans le redressement d'entreprises.
L'audit a duré des mois pour aboutir à l'annonce du démantèlement de l'usine en cinq secteurs, l'abandon de la production des grands mâts, se traduisant par 200 suppressions d'emplois.
Excédés d'être lanternés, trompés, les salariés se sont quasiment tous mis en grève le 2 septembre à l'appel de l'intersyndicale. Les équipes ont été rassemblées en une seule, de 8 heures à 16 heures, ce qui a permis de se retrouver tous ensemble. Pour obtenir un contact direct avec d'autres représentants des actionnaires, un piquet a empêché la tenue de la réunion avec la direction actuelle à l'intérieur même de l'usine. Un minibureau était mis à la disposition des cadres de Prosphères devant la grille d'entrée.
Vendredi 5 septembre, le comité d'entreprise a reçu un mail d'Al-Babtain disant comprendre « la colère des salariés » tout en réaffirmant « la nécessité de procéder à des licenciements économiques » et justifiant « le plan de redressement ». Après de vives discussions sur l'opportunité d'une reprise du travail le lundi suivant, une partie des grévistes est partie défiler dans les rues de Troyes, jusqu'à la préfecture.
La lutte n'est pas terminée. Une nouvelle manifestation est prévue lors de la rencontre avec le préfet le mercredi 10 septembre.
Correspondant LO




