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Mort d’André Bergeron, secrétaire général historique de FO

syndicalisme

Lien publiée le 20 septembre 2014

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) André Bergeron, ancien secrétaire général de Force ouvrière (1963-1989), est décédé dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 septembre à l'âge de 92 ans àBelfort, a annoncé, samedi, le numéro un de FO, Jean-Claude Mailly.

Né le 1er janvier 1922, André Bergeron devient apprenti typographe dès l'âge de 14 ans, dans une imprimerie du territoire du Belfort et participe aux grèves de 1936. Après la guerre et des années de travail forcé en Autriche, il participe en 1948 à la création de FO, issue d'une scission au sein de la CGT entre communistes et réformistes.

Devenu secrétaire général en 1963, André Bergeron occupera le devant de la scène sociale jusqu'à 1989. Il se verra offrir à plusieurs reprises un portefeuille ministériel mais déclinera toutes les sollicitations.

UN SYNDICALISME RÉSOLUMENT RÉFORMISTE

Pendant les événements de mai 68, il obtient du patronat que le smic soit porté à trois francs alors que la CGT et Jacques Chirac, mandaté par le premier ministre de l'époque, Georges Pompidou, s'étaient entendus sur 2,70 francs.

Durant toute cette période, André Bergeron incarnera un syndicalisme résolument réformiste tourné vers le compromis, FO s'imposant comme l'interlocuteur privilégié du patronat et de l'Etat.

Président de l'Institut d'histoire sociale, membre de la Confédération européenne des syndicats libres, M. Bergeron a présidé à plusieurs reprises le conseil d'administration du régime national d'assurances-chômage, l'Unédic.

Il a écrit plusieurs ouvrages dont Force ouvrière, Lettre ouverte à un syndiqué en 1975, Je revendique le bon sens en 1996, et ses Mémoires en 2002.