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Une semaine de grève de plus pour Air France
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Air France se dirige tout droit vers une semaine de grève supplémentaire ! Samedi 20 septembre, au sixième jour du conflit des pilotes d'Air France, alors qu'à nouveau la compagnie aérienne a annulé près de six vols sur 10 (55 %), le syndicat des pilotes de ligne (SNPL) a déposé un nouveau préavis de grève de quatre jours du 23 au 26 septembre. Le SNPL a été suivi par le syndicat des pilotes d'Air France (SPAF) qui a annoncé, vendredi, la reconduction de son préavis de grève pour deux jours, les 23 et 24 septembre.
Lire : Air France : la grève continue samedi avec 45 % des vols assurés
LA GRÈVE S'ENLISE
Aucune amélioration ne se fait jour dans le ciel de la compagnie aérienne. Elle est en passe de battre le record de la plus longue grève de ses pilotes depuis 1998. Tout indique que le mouvement devrait se durcir. Avant même la publication des résultats du référendum organisé auprès des pilotes sur la poursuite du mouvement samedi, l'issue du scrutin ne faisait aucun doute pour le SNPL qui se félicitait d'une participation massive des navigants avec plus de 70 % de votants. Les pilotes du SNPL ont finalement voté à 80,93 % pour la prolongation du mouvement,
Pour parer, par avance, toutes critiques sur la sincérité du vote, le syndicat faitsavoir que « la consultation a été menée par un cabinet indépendant et le résultat certifié ». Sur le terrain, le SNPL s'emploie à conforter l'unité syndicale. Le syndicat majoritaire chez les pilotes, pourtant habitué aux tête-à-tête avec la direction, a invité le SPAF à le rejoindre autour de la table des négociations vendredi.
TRANSAVIA RESTE LE POINT D'ACHOPPEMENT DES DISCUSSIONSENTRE SYNDICATS ET DIRECTION
Ce front commun syndical n'a, pour l'instant, eu aucun effet. Le nouveau round de« négociations n'a rien donné », déplore le SNPL. Même discours du côté du SPAF qui n'a constaté aucune avancée. Le développement de Transavia, filiale low cost d'Air France, reste le point d'achoppement des discussions entre syndicats et direction.
Si les premiers affirment ne pas refuser une montée en puissance de Transavia, ils veulent, disent-ils, prévenir toute tentative de « délocalisations » ou de « dumping social ». Et réclament, à cet effet, la constitution d'un groupe unique de pilotes, pour Air France et Transavia, aux conditions, meilleures, d'Air France.
Inenvisageable, répond la compagnie. A en croire le SPAF, « la direction craindrait un effet de contagion auprès des autres catégories de personnels ». A la place, elle a proposé de reconduire « l'accord temporaire » qui permet déjà aux pilotes d'Air France de voler aux couleurs de Transavia. Une avancée rejetée par les syndicats faute de pérenniser la « prime de compensation » des pilotes volontaires pour rejoindre Transavia.
Pour le SNPL, la « direction fait traîner le mouvement » pour qu'il s'arrête de lui-même. Un pari très risqué. La grève des pilotes d'Air France est, au contraire, en passe de recevoir le soutien des syndicats de navigants d'autres marques du groupe Air France.
UNE ADDITION SALÉE
« Le combat des pilotes est juste », souligne Armand Simon, vice-président de la section SNPL de Regional, une des trois compagnies régionales réunies sous la marque Hop ! d'Air France. « Nous attendons un geste du SNPL d'Air France, qu'il nous appelle à l'aide. Mais déjà nous nous interrogeons sur la pertinence derejoindre le mouvement. »
Les pilotes de Transavia France ne partageraient pas cet élan de solidarité. « Je ne crois pas qu'ils rejoignent le mouvement », regrette Antoine Amar, pilote d'Air France qui vole aux couleurs de Transavia.
Pour l'heure, Air France fait ses comptes. La compagnie perdrait de « de 15 à 20 millions d'euros par jour de grève ». Une addition salée qui comprend le manque àgagner pour Air France duquel elle déduit « la baisse de ses coûts, et les économies de carburant et les salaires des pilotes grévistes ». Et pourrait, aux dires d'Alexandre de Juniac, le PDG d'Air France-KLM, empêcher la compagnie deredevenir bénéficiaire en 2014 comme prévu.
AVEC LA GRÈVE, LE PRIX D'UNE CHAMBRE À ROISSY EST PASSÉ DE 131 À 189 EUROS
Le conflit a aussi des conséquences pour tout l'écosystème autour d'Air France. Aéroports de Paris (ADP) redoute que la baisse du trafic ait un impact négatif sur le chiffre d'affaires de ses galeries commerciales. En effet, Air France détient 77 % de parts de marché des vols domestiques.
D'autres, au contraire, se frottent les mains. Le comparateur de prix d'hôtels Trivago a noté une forte hausse du prix des chambres à Roissy et à Orly. En cette première semaine de grève, « les tarifs hôteliers sont en hausse de 44 % à Roissy et de 36 % à Orly », a précisé, vendredi, Mélanie Prusker, chargée de la communication du site. Mauvaise surprise pour les passagers bloqués. Avec la grève, le prix d'une chambre à Roissy est passé de 131 à 189 euros, et de 130 à 177 euros à Orly.
La SNCF aussi est gagnante. Dès lundi 15 septembre, elle a vendu 3 % de billets en plus. Elle a ajouté 10 500 places de TGV vers la Méditerranée et l'Atlantique. EasyJet, pour sa part, se réjouit « car cela nous permet de toucher de nouveaux clients et de les fidéliser », signale la compagnie à bas coûts. Elle a ajouté 1 300 places sur ses deux dessertes majeures Paris-Nice et Paris-Toulouse. « Tous nos avions sont complets sur ces deux lignes », détaille la compagnie.