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Neuvième jour de grève à Air France, les pilotes dans la rue
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Le bras de fer chez Air France autour du projet de filiale low cost Transavia se poursuit, mardi 23 septembre. Les aéroports devraient encore fonctionner au ralenti, au neuvième jour de grève des pilotes de la compagnie.
Air France prévoit d'assurer à peu près la moitié de ses vols (48 %), légèrement plus que la veille. La direction estime à 57 % le taux de pilotes grévistes pour cette journée, en baisse par rapport à lundi (65 %). Depuis le 15 septembre, plus de la moitié des avions de la compagnie sont cloués au sol. Il s'agit de la plus longue grève depuis 1998.
RISQUES DE « DUMPING SOCIAL »
Une sortie de crise avait pourtant semblé se dessiner lundi. Las, l'annonce faite aux syndicats par le PDG du groupe Air France-KLM Alexandre de Juniac desuspendre provisoirement le programme d'extension en Europe de Transavia n'a pas calmé les pilotes. Face à cette « ultime proposition », ils ont durci le ton et réclamé la suppression pure et simple du projet.
Pour le SNPL AF Alpa, majoritaire, la proposition ne présente aucune garantie contre les risques de « dumping social » à l'intérieur du groupe. Dans la soirée, M. de Juniac a une nouvelle fois souligné l'enjeu du projet pour le groupe et rappelé qu'« aucune compagnie n'est immortelle ». Invité du journal télévisé de France 2, il a estimé qu'il était « trop tôt » pour parler d'un retrait.
Lire aussi le compte-rendu : La direction d'Air France et le gouvernement ne comprennent pas la poursuite de la grève
SOUTIEN DES AUTRES CATÉGORIES DE PERSONNEL
Le développement à l'échelle continentale du low cost d'AF-KLM inquiète les syndicats, lesquels réclament un contrat unique pour tous les pilotes du groupe, quelle que soit la marque (Air France, Transavia ou Hop!), afin de sécuriserl'emploi en France.
Le SNPL AF Alpa a obtenu lundi le soutien de syndicats représentant les diverses catégories de personnel, unis pour « refuser les passages en force permanents au détriment du dialogue social au sein d'Air France ». La CGT, très implantée parmi les salariés au sol, s'est jointe à la fronde, aux côtés de l'Unac, l'Unsa et le SNPNC-FO et SUD-aérien. En revanche, la CFDT a déploré « l'intransigeance »des pilotes et souligné « le coût exorbitant » de ce conflit pour la compagnie.
LES PILOTES DESCENDENT DANS LA RUE
Pour la première fois depuis le début de ce mouvement, les pilotes sont invités à se rassembler, en uniforme, à 14 heures près de l'Assemblée Nationale, à Paris. Le préavis de grève du SNPL court jusqu'à vendredi 26 tandis que le Spaf, deuxième syndicat de la profession chez AF, a appelé à la mobilisation jusqu'à mercredi.
La direction, qui espérait lancer un nouveau cycle de négociations jeudi à l'occasion du prochain Comité central d'entreprise (CCE), a reçu pour sa part le soutien de l'Etat, actionnaire à hauteur de près de 16 %, par la voix du premier ministre Manuel Valls, qui a appelé à la fin du conflit.
La grève « génère des pertes d'exploitation pouvant aller jusqu'à 20 millions d'euros par jour », d'après AF-KLM. Le Syndicat national des agences de voyages a par ailleurs évalué à près de cinq millions d'euros les coûts supplémentaires entraînés par la suspension de plus de la moitié du trafic d'Air France lors de la première semaine de grève. Et « le moment venu, le Snav demandera à Air France de compenser cette perte », a-t-il prévenu.




