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Paris Store, Vénissieux : sept jours de grève pour les salaires
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act=artl&num=2408&id=27
Mardi 16 septembre, la quasi-totalité des 30 employés du supermarché Paris Store de Vénissieux se sont mis en grève.
C'était la première fois depuis quatorze ans dans ce supermarché, spécialisé en produits asiatiques, qui fait partie d'un groupe de 21 magasins en France et qui a toujours affiché un chiffre d'affaires en augmentation. Ses hauts dirigeants se sont octroyé des augmentations de 67 % en 2012 et 114 % en 2013.
Les employés, eux, en ont assez des bas salaires. Ils sont au smic ou à peine plus, quelles que soient l'ancienneté ou la qualification. Ils dénoncent les retards de versement de la paie qui peuvent atteindre deux semaines, avec ce que cela entraîne de découverts en banque ou de retards de loyers. Comme dit l'un d'eux : « On nous demande d'être à l'heure au travail, alors on veut la paie à l'heure. »
Du côté des conditions de travail, ce n'est pas mieux : on leur demande d'être polyvalents, donc aussi bien de tenir un rayon, que de ramasser les chariots à l'extérieur. Ils doivent aussi utiliser leurs effets personnels, des vêtements chauds dans les frigos au téléphone personnel pour des commandes !
Le mécontentement s'accumulait depuis plusieurs mois et le dernier retard de versement de la paie a été le détonateur. La grève a commencé avec comme revendications une augmentation de 150 euros brut, la paie en temps et en heure et la reconnaissance des qualifications. Le samedi suivant, jour d'affluence, de nombreux clients faisaient demi-tour par soutien aux grévistes, ou découragés par l'attente aux caisses tenues par le directeur et ses adjoints.
Lundi 22 septembre, la direction a fini par se déplacer et a accepté de discuter. Mais en même temps elle faisait venir sept salariés d'autres magasins en les installant dans l'hôtel voisin. Elle n'a pas cédé sur les 150 euros, mais a annoncé l'avancement du paiement de trois primes. Côté salaires, les grévistes ont appris que la direction avait finalisé en urgence, le 18 septembre, un accord sur les grilles de salaires au niveau du groupe. Elle s'est engagée à ce que l'application des nouvelles grilles commence à Vénissieux.
Malgré le flou restant sur ces engagements, les employés ont décidé l'arrêt de la grève. Ils se disent qu'ils se sont fait respecter en ayant su agir ensemble, et surtout ils sont prêts à remettre ça en cas d'entourloupe de la direction.
Correspondant LO




