[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Face aux licenciements et au chômage, une usine argentine montre un chemin : à Zanon en Argentine, on a exproprié les capitalistes !

Par Étienne Ernst (15 septembre 2009)
Tweeter Facebook

Dans ce dossier, nous présenterons une série de quatre textes qui portent sur la lutte des ouvriers de l'usine Zanon en Argentine qui, suite à une occupation en 2001, produit sous gestion ouvrière depuis huit ans, et qui vient d'obtenir en justice l'expropriation définitive.

Le premier texte, « Zanon expropriée, une journée inoubliable », est un article de Titin Moreira qui propose une sorte de chronique de la journée de l'expropriation. Cet article a été publié dans le journal La Verdad Obrera, hebdomadaire du Parti des Travailleurs pour le Socialisme (PTS) d'Argentine, qui a joué un rôle actif et essentiel à chaque étape de la lutte de Zanon, notamment grâce à l'intervention de Raul Godoy, ouvrier de Zanon et dirigeant du PTS, qui signe le deuxième texte, « Notre lutte est politique » qui synthétise bien l'actualité de l"exemple de Zanon face à la crise capitaliste actuelle.

Le troisième texte est une interview de Raul Godoy qui date de quelques semaines avant l'expropriation, dans laquelle il revient sur les huit ans de lutte des ouvriers de Zanon et qui nous semble particulièrement intéressant pour le lecteur français, qui n'a pas suivi les différentes étapes du processus.

Et pour finir, nous reproduisons quelques extraits des statuts du Syndicat des Ouvriers et Employés Céramistes de Neuquén (SOECN), réécrits pendant la lutte, qui montrent que, au-delà des mur de l"usine et de son « autogestion » par les ouvriers, Zanon constitue un seuil de combativité pour l'ensemble de la classe ouvrière, un exemple montrant qu’il est possible d’arracher les syndicats aux directions bureaucratiques et de les mettre au service de la lutte de classes et des intérêts des travailleurs.

Face à la crise historique du capitalisme que nous vivons, le cas de Zanon est d’une très grande actualité car il prouve que les travailleurs ne sont pas condamnés d'avance à payer les coûts de la crise et qu'ils peuvent vaincre le patronat.

Zanon
Travailleurs de Zanon et organisations du mouvement ouvrier rassemblés pour fêter l’expropriation à l’entrée de l’usine

Télécharger au format pdf

Ces articles pourraient vous intéresser :

International

Référendum à Berlin : une majorité pour la socialisation des grands groupes immobiliers !

Ce dimanche 26 septembre à Berlin, capitale de l’Allemagne, une large majorité (56%) a voté en faveur de la socialisation des grands groupes immobiliers, lors d'un référendum d’initiative populaire. Ce référendum faisait suite à une campagne démocratique et auto-organisée qui dure déjà depuis plusieurs années (« Deutsche Wohnen und Co enteignen »). Il concerne les groupes immobiliers propriétaires de plus de 3000 logements chacun, c’est-à-dire un total estimé à environ 240 000 logements. Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

Colombie

Colombie : La Révolte de la Dignité

La Colombie, pays de 50,34 millions d’habitant-e-s et 1,143 millions de km2, est gouvernée par Alvaro URIBE et son ventriloque, Ivan DUQUE, actuel président. La Colombie est aussi gérée de façon officieuse par Luis-Horacio ESCOBAR, cousin de URIBE et personnalité de l’ombre du monde de la drogue. Récemment, Riano BOTIA, ex-agent du CTI, services secrets colombiens, actuellement exilé au Canada, a déclaré devant la Cour Pénale Internationale que URIBE et son cousin ESCOBAR sont à l’origine de l’exportation de 10 tonnes de cocaïne vers les États-Unis et le Mexique et responsables d’au moins une centaine d'assassinats. Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

International

La coalition « Non à la nouvelle loi sur la police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie (RNW) » contre le gouvernement régional

En Allemagne, on observe au moins depuis le G20 de Hambourg (juillet 2017) un renforcement rapide des dispositifs sécuritaires et de la répression contre les militant-e-s, les classes populaires et les non-blanc-he-s. Cela passe, entre autres, par une série de lois régionales sur la police qui suscitent des protestations massives. On est encore loin du niveau atteint en France, mais ce tournant sécuritaire n'en reste pas moins très significatif. À travers l'Europe, les dominant-e-s fourbissent leurs armes pour écraser toute révolte contre leurs projets, contre leurs profits. Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

Union européenne

L’extrême-droite européenne renonce à la rupture avec l’UE et l’euro pour gouverner

Partout en Europe, l'extrême-droite fait son beurre du rejet massif de l'Union européenne dans les catégories populaires et de l'incapacité de la gauche antilibérale ou anticapitaliste à porter ce rejet. L'extrême gauche refuse d'entendre ce rejet, ou pire, l'associe systématiquement au nationalisme et à la xénophobie. L'extrême droite peut se frotter les mains : aux yeux du prolétariat, elle incarne la seule opposition à l'Union européenne.

Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook