Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Manuel Bompard sur BFMTV (12/12)
- Tribune de membres de EELV: Choisir entre le Nouveau Front Populaire et l’impasse opportuniste (12/12)
- France Corruption : Qui se partage les 120 milliards d’Euros chaque année ? (12/12)
- Menace sur l’investigation. Avec Jean-Baptiste Rivoire | Entretiens géopo (12/12)
- MÉLENCHON/RUFFIN : L’HISTOIRE QUI A FAILLI FAIRE EXPLOSER LA GAUCHE (12/12)
- "Il y a une vraie lutte des classes au sein de l’écologie" par Ritchy Thibault (12/12)
- La crise sud-coréenne vue de France (12/12)
- Nouveau vent de gauche sur les rives du Léman ? (12/12)
- France-Tchad, je t’aime moi non plus (11/12)
- Palestine : Face au génocide, nous pouvons toutes et tous agir ! (11/12)
- États-Unis : La colère à l’égard de l’assurance santé (11/12)
- Non à la privatisation de 60 Millions de consommateurs (10/12)
- Appel contre "une grande coalition" (10/12)
- Comprendre la rébellion en Syrie. Entretien avec Joseph Daher (10/12)
- Mélenchonisme, gauches et arc réactionnaire - Paul Elek (10/12)
- Manuel Bompard sur France 2 ce mardi matin (10/12)
- Préavis de grève retirés : pourquoi la bureaucratie syndicale refuse-t-elle de se mêler de la crise politique ? (10/12)
- Vers les "États-Unis d’Europe" ? Ce que dit vraiment le rapport de Mario Draghi (09/12)
- "Le système multilatéral de l’ONU menace de s’effondrer" - Anne-Cécile Robert (09/12)
- Ouvrages d’économie marxiste de Pierre Salama (07/12)
- ON A CONFIÉ LE DESTIN DU MONDE AUX PERVERS - Dany-Robert Dufour (07/12)
- Éric Fabri : "Il faut se débarrasser de l’idéologie propriétaire" (07/12)
- Sortir du capitalisme, mais comment ? À propos de Comment bifurquer (07/12)
- L’effondrement de la Syrie : un héritage de guerre impérialiste et d’ingérence (07/12)
- "Macron: la messe est dite" avec A. Lancelin, D. Maïsto et H. Bernat (07/12)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Quézac (48) : « Ne pas lâcher le morceau »
Article paru dans L’Anticapitaliste - 333 (21/04/2016).
Entretien. Pascal Frazzoni est secrétaire CGT à l’usine d’eau minérale gazeuse de Quézac en Lozère.
Où en est la situation ? Que veut Nestlé ?
Depuis janvier 2015, Nestlé veut vendre l’usine. Leur première tentative l’été dernier avait échoué. Il y a une deuxième tentative cette année, et un contrat d’exclusivité a été signé entre Nestlé Waters et M. Lacaze, le patron de l’Eau du Mont-Roucous. Il faut savoir que l’usine est rentable et que, pour le site, le groupe a touché au titre du CICE 93 000 euros en 2015 et 130 000 en 2016. Le comité d’entreprise a mandaté un cabinet d’experts-comptables pour analyser son business plan à 3 ans et celui-ci n’est pas acceptable.
Quel est le problème avec l’offre du repreneur ?
Le rapport sera officiellement remis le 22 avril au cours d’un CE extraordinaire. On a analysé le plan de reprise sur 3 volets : industriel, marketing/commercial et social. Au niveau industriel, Lacaze veut investir 300 000 euros pour passer de 19 000 bouteilles par heure à 27 000. Mais pour passer à cette cadence, il faudrait investir 3 millions.
Au niveau marketing et commercial, il maintient les pubs télés, les 40 % du volume en promotion (notamment dans les supermarchés). Mais on passe des 170 commerciaux du groupe Nestlé Waters à seulement 15 de l’Eau du Mont Roucous. Il y a donc une crainte sur les commandes.
Enfin, le pire est sur le volet social, on passerait de 53 CDI à 30. En fonction des accords mobilité, certains pourraient aller dans d’autres usines Nestlé, notamment chez Perrier, à Vergèze, à deux heures de route... Il y aurait aussi des départs en préretraite. Les 10 intérimaires ne seraient pas non plus gardés.
Le repreneur veut aussi liquider tous nos acquis sociaux, notamment en baissant nos salaires de 1 000 euros par salarié et ça pour nous, c’est inacceptable. Même si Nestlé serait prêt à nous faire un chèque pour compenser pendant X mois le manque à gagner.
Quel est l’état d’esprit des salariéEs du site depuis le début des négociations ?
Ils nous disent de ne pas lâcher le morceau. Chez nous, la CGT fait 74 % et a les trois élus au comité d’entreprise. Tant qu’on ne signe pas, la vente ne se fait pas, et donc la casse sociale n’a pas lieu.
Propos recueillis par un correspondant