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Les 10% de Français les plus riches capteront 46% des baisses d’împots
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les Français les plus riches sont les grands gagnants des baisses d’impôts prévues par Emmanuel Macron
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Voilà qui ne va pas plaire à l’exécutif. L’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), classé à gauche, a publié mercredi 12 juillet son étude sur l’impact des mesures fiscales prévues par le gouvernement. Cet organisme a ainsi analysé les conséquences macroéconomiques de chacune des réformes proposées dans le programme présidentiel et amendées par le Premier ministre lors de son discours de politique générale. L’institution complète l’étude par le calcul des effets redistributifs ; c’est à dire à qui profitent directement ces baisses d’impôts. Surprise (ou pas) : le premier décile de la population est le grand gagnant.
Si l’OFCE précise que les mesures prévues feront “plus de gagnants que de perdants”, il précise également que sur les 9,15 milliards de baisses d’impôts prévues, 4,20 milliards bénéficieront aux 10% les plus riches, soit 46% du total. Leurs revenus annuels augmenteraient de 2,6% (contre 1,4% en moyenne pour l’ensemble des ménages). Selon les données Insee 2013, il faut gagner plus de 3599 euros nets par mois pour figurer dans cette tranche. Ces 10% de chanceux profiteraient pleinement du plafonnement forfaitaire à 30% sur les revenus de l’épargne, mais aussi de la transformation de l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI). Un nouvel impôt qui exclurait les placements financiers tels que les actions, les obligations ou l’assurance-vie.
Au contraire, le dernier décile - les 10% les plus pauvres de la population - serait celui qui bénéficierait le moins (en compagnie du 2ème décile) de ces baisses d’impôts : leurs revenus n'augmenteraient que de 1%, soit moins que la moyenne nationale. Un faible gain annuel donc, s’élevant à 81 euros.
Et cela pourrait être pire pour les ménages les moins aisés. Si le gouvernement, comme il semble en avoir l'intention, choisit de financer les baisses d'impôts par des coupes dans les dépenses de santé ou les aides personnalisées au logement, ce maigre de 81 euros par an pourrait se transformer carrément en perte nette de 337 euros, soit 4% du revenu en moins, selon l'OFCE. Emmanuel Macron, taxé d’être le Président des riches, risque donc de porter cette étiquette un petit moment encore.
Capital