Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Bernard Lambert (1931-1984), le paysan rebelle (23/10)
- Le nouvel État impérial (22/10)
- Organiser le pouvoir ouvrier. À propos du livre de Marie Thirion (22/10)
- Une brève histoire de la destruction de l’Université publique (22/10)
- Le programme du Parti Communiste Révolutionnaire (22/10)
- La crise du secteur des jeux vidéo (22/10)
- Projet de loi de finances : la comédie de « l’effort partagé » (22/10)
- Élections en Allemagne : contre l’extrême droite et la classe dirigeante ! (22/10)
- Le budget Barnier au prisme de la crise du capitalisme français (22/10)
- Le RN contre les retraités ! (22/10)
- Budget : l’ÉPREUVE DU FEU commence pour le gouvernement (22/10)
- Réunion publique avec Jean-Luc Mélenchon à Cahors (18/10)
- ÇA DÉGRINGOLE ! Barnier ne fait plus recette avec son budget (18/10)
- Thomas Coutrot: Remettre le contrôle ouvrier sur le métier (17/10)
- Sécurité sociale : aujourd’hui l’austérité, demain la privatisation (17/10)
- Grèce : amplifier et unir les luttes ! (17/10)
- Élections au Mozambique, ça sent le gaz ! (17/10)
- L’élection américaine échappe à tout pronostic (17/10)
- Je m’appelle révolution, de Lucy Parsons (17/10)
- Manuel Bompard, invité de Lundi c’est politique (15/10)
- Mélenchon - Proche-Orient : vers une nouvelle guerre (15/10)
- L’héritage lambertiste : la gauche entre révolution et compromis (15/10)
- Campagne présidentielle US : surenchères et brèches dans le consensus sioniste bipartisan (15/10)
- Pour vaincre l’extrême droite, il faut prendre le racisme (et l’antiracisme) au sérieux (15/10)
- ET SI LA FIN DU CAPITALISME AVAIT DÉJÀ COMMENCÉ ? (15/10)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
MRAP: la confusion entre antisionisme et antisémitisme renforcera l’antisémitisme
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
LORS DU REPAS DU CRIF LE 20 FÉVRIER 2019, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE A DÉCLARÉ QUE "L’ANTISIONISME EST UNE DES FORMES MODERNES DE L’ANTISÉMITISME" ET PROPOSÉ DE L’INTÉGRER À SA DÉFINITION JURIDIQUE DE L’ANTISÉMITISME.
Le MRAP combat l’antisémitisme avec détermination depuis sa création en 1949, au sortir d’une guerre qui est l’une des pages les plus sombres de l’histoire de l’Europe et où l’antisémitisme nazi a provoqué la destruction des Juifs d’Europe, la Shoah qui ne saurait être effacée de nos mémoires individuelles et collectives.
Fort de son expérience, le MRAP exprime son inquiétude devant cette assimilation dangereuse et inutile de l’antisionisme à de l’antisémitisme.
Il n’oublie pas que certains courants antisionistes sont de fait antisémites… il appartient au juge de les sanctionner. Les lois actuelles le permettent. Il faut les appliquer avec détermination. Les tribunaux ne s’y trompent pas qui ont su reconnaître derrière certaines déclarations "antisionistes" la réalité de l’antisémitisme et les condamner. Mais au nom du sionisme d’autres courants politiques justifient une politique d’apartheid inscrite en 2018 dans la loi fondamentale en Israël.
Critiquer la politique israélienne menée au nom du sionisme, condamner l’occupation et la colonisation des terres palestiniennes, réclamer l’application de sanctions devant le refus permanent des autorités israéliennes de respecter le droit international n’a rien à voir avec l’antisémitisme.
À ce propos, le MRAP rappelle que dans un vote le Parlement français a, en décembre 2014, affirmé, conformément aux résolutions de l’ONU que la solution des deux États, promue avec constance par la France et l’Union européenne, suppose la reconnaissance de l’État de Palestine aux côtés de celui d’Israël. Il invitait le Gouvernement français à reconnaître l’État de Palestine en vue d’obtenir un règlement pacifique définitif du conflit. Ce qu’Israël refuse avec obstination.
Emmanuel Macron refuse de suivre le Parlement français et ne reconnaît pas l’État palestinien, donnant ainsi des prétextes aux courants antisémites qui nient le droit à l’existence d’Israël.
Confondre la critique de la politique des gouvernements israéliens avec du racisme serait attentatoire à la liberté d’expression politique et irait à l’exact opposé d’une lutte sincère contre l’antisémitisme.
Le MRAP s’oppose à tout projet de loi qui aboutirait à empêcher toute critique d’Israël, donnant ainsi à ce pays un statut privilégié sur le plan mondial ce qui, loin de permettre de combattre l’antisémitisme, le favoriserait.
Paris, le 21 février 2019