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Intervention de Marie (SFA) au 52e congrès de la CGT

Marie, pour le Syndicat français des artistes interprètes, SFA.
Les artistes sommes aujourd’hui dans une précarité toujours grandissante. On voudrait nous faire croire que nous sommes précaires par essence. Comme syndicat, même si nous défendons au quotidien les conditions de travail des artistes, nous ne perdons jamais de vue qu’il nous faut revendiquer une permanence de l’emploi. A l’échelle confédérale, tout le monde en a parlé, il nous faudra progresser dans notre implantation parmi les plus précaires, nous pensons ça ne pourra pas se faire sans la collaboration avec les UL et les UD, particulièrement bien placées pour s’occuper ces travailleurs/euses isolé.e.s.
Les mobilisations des précaires, nous les connaissons bien, nous, les intermittent.e.s. Et nous savons que les victoires que nous avons arrachées (la dernière en 2016), nous les avons arrachées aussi grâce au contexte de mobilisation générale, et grâce aussi au spectre de la grève de 2003 au festival d’Avignon, qui est bien présent dans les esprits. Enfin, les mouvements des intermittent.e.s se font toujours dans la démocratie. Chaque semaine à Paris et ailleurs, la CGT rend des comptes précis sur la manière dont elle mène les négociations, et les décisions concernant les suites du mouvement sont décidé.e.s par ses acteurs/trices, syndiquées ou non, à la CGT ou non. Oui nous avons besoin de toute la confédération, pour que les attaques qui menacent aujourd’hui tou.te.s les chômeurs/euses et donc tou.te.s les travailleurs/euses soient combattues à la hauteur de leur violence. Moins de droit pour les chômeurs, c’est plus de droits pour les patrons.
Hier les gilets jaunes intermittentes et précaires se sont invité.e.s à la cérémonie des Molières et ont remis un molière d’honneur à tou.te.s les oublié.e.s des cérémonie, et un Molière de deshonneur à Macron et au gouvernement. Cette action a été construite en collaboration avec la CGT Spectacle et le SFA en particulier. Parce beaucoup de nos syndiquées sont parmi ces gilets jaunes, et parce que nous avons leurs confiance. Et il faut bien le dire, nous avons souvent leur confiance malgré leur opinion sur la confédération.
Cela m’amène au rapport d’activité : mon syndicat a décidé de partager ses voix entre le non et l’abstention, parce qu’à la question qui y est posée : « les directions de nos organisations […] ont-elles pris les bonnes décisions ? » , nous répondons NON. Pas seulement, bien que cela joue, pas seulement parce qu’il n’y est, encore une fois, pas question de culture ni d’art.
Mais aussi parce que nous pensons que la remise en question stratégique s’impose. Pour la première fois, un mouvement puissant éclate sans qu’on n’y soit pour rien. Des milliers – des dizaines de milliers – de femmes et d’hommes se sont mobilisé.e.s pour la première fois, ont décidé de prendre leur destin en main, et ont cessé de faire confiance aux politiciens en place, mais aussi, il faut le dire, ont cessé de faire confiance aux directions du mouvement ouvrier. Alors pourquoi cette méfiance ? Pour Philippe Martinez, elle serait le reflet des déserts syndicaux. C’est un début de remise en question. Mais tout s’explique-t-il par notre absence ? Est-ce qu’elle n’est pas aussi le fait que nous ayons perdu toutes les luttes nationales que nous engageons depuis des années ?
Est-on crédible, quand face aux journées d’action gilets jaunes du samedi, nous opposons… nos journées saute-mouton en semaine ? Comment convaincre des milliers de gilets jaunes de cette stratégie qui n’en est pas une ? Car nous savons toutes et tous que la grève reconductible, la grève générale, est la condition pour pouvoir arracher de véritables victoires au gouvernement face à la puissance de ses attaques.
Cette grève générale ne se décrète pas, certes – elle ne se décrète pas, mais elle se construit, non ? Nos camarades de Guadeloupe en savent quelque chose. Or voilà comment on nous propose de la construire
Voilà notre stratégie : appeler à des journées de grève espacées plus ou moins selon le contexte. Et quand, au bout d’un moment, ces journées d’action jugées stériles et sans lendemain sont de plus en plus désertées, nous disons : « on veut bien appeler à la grève générale, mais vous voyez bien qu’il y a de moins en moins de monde ». Or ces journées d’action ont été revendiquées hier par notre secrétaire général sortant, qui a hier assumé sans ciller le bilan de 16 journées d’action en 2016.
Mais ce vote Contre le rapport d’activité dont je suis dépositaire, est aussi un vote d’espoir, parce que, ce qu’a prouvé le mouvement des gilets jaunes, c’est bien que tout est possible, que les choses, les consciences, et jusqu’aux réflexes quotidiens, peuvent changer très rapidement et que l’individualisme que l’on veut nous imposer n’est pas une fatalité.
Inspirons-nous de leur audace, de leur imagination, de leur combativité et de leur créativité pour repenser notre outil syndical.
Merci.
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Dans quel pays vit-on quand un ministre de l’intérieur (Castaner) cite Clémenceau (https://tendanceclaire.org/breve.php?id=33594) comme modèle lors de la prise de fonction du nouveau préfet de police de Paris : « Didier Lallement, votre modèle est Georges Clemenceau, sa main n'a jamais tremblé ». Rappelons que Clémenceau a fait tuer des manifestants en 1907 et 1908. Son surnom était le « briseur de grèves ». Belle référence pour l’ex socialiste Castaner.