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Les arrêtés anti-burkini favorisent la stigmatisation des musulmans selon l’ONU
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a salué, mardi 30 août, la décision prise par la justice française de mettre un coup d’arrêt à l’interdiction du burkini, estimant que les arrêtés pris contre cette tenue vestimentaire alimentaient la « stigmatisation » des musulmans.
« Ces décrets n’améliorent pas la situation sécuritaire ; ils tendent au contraire à alimenter l’intolérance religieuse et la stigmatisation des personnes de confession musulmane en France, en particulier les femmes », a fait savoir le bureau de Haut-Commissaire dans un communiqué. « Les codes vestimentaires, tels que les décrets anti-burkini, affectent de manière disproportionnée les femmes et les filles et sapent leur autonomie en niant leur aptitude à prendre des décisions indépendantes sur leur manière de se vêtir », a-t-il encore jugé.
Restriction des libertés
D’après l’agence onusienne, selon les standards internationaux des droits de l’homme, les limites à la liberté de toute personne de manifester sa religion ou ses convictions, y compris par le choix de tenues vestimentaires, « ne sont autorisées que dans des circonstances très limitées, y compris pour la protection de la sécurité publique, l’ordre public, la santé publique ou la morale ».
De plus, en vertu du droit international des droits de l’homme, les mesures adoptées au nom de l’ordre public doivent être appropriées, nécessaires et proportionnées, rappelle le communiqué.
Une trentaine de villes du littoral, notamment sur la Côte d’Azur, ont interdit cet été le maillot de bain intégral musulman, certains y voyant une provocation après l’attentat islamiste qui a fait 86 morts le 14 juillet à Nice. Vendredi dernier, la plus haute juridiction administrative française, le Conseil d’Etat, a toutefois suspendu l’un de ces arrêtés municipaux et a averti les maires que toute interdiction du burkini devait s’appuyer sur des « risques avérés » pour l’ordre public.
L’arrêté « anti-burkini » de Cannes invalidé
Le tribunal administratif de Nice a fait marche arrière et invalidé, mardi 30 août, l’arrêté municipal « anti-burkini » de Cannes, suivant l’avis du Conseil d’Etat sur la liberté de porter ce maillot de bain intégral musulman, a fait savoir le comité contre l’islamophobie (CCIF).
Dans un premier temps, le tribunal de Nice avait d’abord validé un arrêté similaire de la commune de Villeneuve-Loubet et jugé que l’interdiction du « burkini » était « nécessaire, adaptée et proportionnée » car il pouvait être perçu comme une provocation après la succession d’attentats islamistes en France depuis 2015.
Malgré la décision du Conseil d’Etat, les communes concernées de la Côte d’Azur ont maintenu leurs arrêtés « anti-burkini » et le CCIF a assigné en justice quatre d’entre elles : Nice, Menton, Roquebrune-Cap-Martin et Fréjus. A Nice, une trentaine de PV ont été dressés depuis dix jours environ.