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Migrants à Calais: l’Etat confirme la construction d’un mur végétalisé

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Lien publiée le 11 septembre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://france3-regions.francetvinfo.fr/nord-pas-de-calais/pas-de-calais/calais/migrants-calais-l-etat-confirme-la-construction-d-un-mur-vegetalise-avant-la-fin-de-l-annee-1082585.html

La Préfecture du Pas-de-Calais confirme la construction à Calais d'un mur végétalisé pour empêcher les migrants de grimper sur des camions à destination de la Grande-Bretagne, malgré la volonté contraire de Natacha Bouchart et de Xavier Bertrand.

La construction à Calais d'un mur végétalisé pour empêcher les migrants de grimper sur des camions à destination de la Grande-Bretagne est maintenue et s'achèvera "avant la fin de l'année", a affirmé vendredi la préfecture du Pas-de-Calais.
"Les travaux préparatoires ont débuté courant août 2016 et se termineront avant la fin de l'année", déclare la préfète du Pas-de-Calais Fabienne Buccio dans un communiqué.
"A la fois anti-intrusion et anti-bruit, ce dispositif qui permettra de protéger les riverains des tentatives répétées d'assauts de migrants s'inscrira pleinement dans son environnement en associant des parties végétalisées, striées et alvéolées", a-t-elle ajouté.
 

Natacha Bouchart et Xavier Bertrand opposés à la construction d'un mur

Jeudi, la maire de Calais (Les Républicains), Natacha Bouchart, avait estimé que ce mur "n'avait plus lieu d'être" après l'annonce du gouvernement de poursuivre le démantèlement de la "Jungle" de Calais où vivent 6.900 réfugiés selon la préfecture et plus de 9.000 selon des associations.

L'argent des Anglais ne servira pas à garnir la Côte d'Opale de barbelés et de murs.

Le lendemain,dans le 19/20 de france 3 Nord Pas-de-Calais, Xavier Bertrand a lui aussimartelé avec force son oppostion à la construction de ce mur végétalisé : "Si on démantèle la "Jungle", il n'y a pas besoin de mur. Si on démantèle la "Jungle", il n'y a pas besoin d'une interdiction de sortir du camp. Je ne veux pas que l'image de Calais et de la Côte d'Opale soit associée à des barbelés ou à un mur. C'est niet. Je le dis très clairement parce que les tabloïds anglais rêveraient d'un mur "à la Trump" comme au Mexique. E t puis quoi encore ? L'argent des Anglais je le dis très clairement ne servira pas à garnir la Côte d'Opale de barbelés et de mur ça va bien maintenant."
 

Une stratégie à long terme pour la préfecture du Pas-de-Calais

Mais, selon la préfecture, la "sécurisation des plates-formes transmanche répond" à une "stratégie globale de long terme pour diminuer l'attractivité du Calaisis pour les passeurs". 
"Dans un contexte international de tensions sur les flux migratoires, cette stratégie doit être pérennisée pendant les prochains mois et pour les prochaines années, bien au-delà du démantèlement du campement de Calais", a-t-elle affirmé.

2,7 millions d'euros pour un mur haut de 4 m et long d'un kilomètre

D'un coût de 2,7 millions d'euros, le mur, haut de quatre mètres et long d'un kilomètre, est financé par le Royaume-Uni et doit être construit le long de la route nationale 216 qui conduit au port de Calais. Ce mur sera éclairé et équipé d'un système de vidéoprotection et de panneaux accueillant des messages.
Il est destiné à empêcher les migrants qui affluent à Calais pour tenter de traverser la Manche de s'introduire sur la rocade portuaire et de grimper sur les camions en route vers le Royaume-Uni.
La construction de ce mur "constitue l'une des nombreuses mesures de sécurité qui ont été décidées et mises en oeuvre sur et à l'approche des terminaux transmanche", a rappelé la préfecture.

Un projet "monstrueux" selon une élue écologiste birtannique

Le projet a suscité de nombreuses critiques au Royaume-Uni. La députée des Verts, Caroline Lucas, a qualifié le mur de "monstrueux".
Sur les réseaux sociaux, des internautes ont dressé une comparaison avec le mur que le candidat républicain à la Maison Blanche, Donald Trump, promet d'ériger le long de la frontière avec le Mexique.
Pour François Guennoc, vice-président de l'Auberge des Migrants, ce dispositif va "juste déplacer le problème" car les migrants tenteront de monter dans les camions "un petit peu plus loin" où il n'y a ni mur, ni grillage.