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Le maire FN de Hayange prive de local le Secours populaire
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
FRONT NATIONAL - La municipalité frontiste de Hayange en Moselle menace d'expulser dans les jours à venir l'antenne locale du Secours populaire qui occupait jusqu'à présent un local municipal à titre gratuit, et à qui elle reproche de mener une "propagande pro-migrants", a-t-on appris ce jeudi 29 septembre de sources concordantes.
Le Secours populaire est prié de quitter les lieux au plus tard vendredi, a dit à l'AFP le maire Fabien Engelmann, précisant que ce jour-là un huissier de justice se présenterait sur place et qu'ensuite, le cas échéant, une procédure d'expulsion serait lancée. "Nous n'avons pas l'intention de rendre les clefs, ni de partir. Nous n'avons pas vidé ni nettoyé le local. Nous voulons continuer à venir en aide à nos 776 bénéficiaires", a dit de son côté à l'AFP Anne Duflot-Allievi, la présidente du comité local de l'association caritative.
"Je n'ai rien contre le Secours populaire"
Les locaux en question, où sont stockés des denrées alimentaires et des vêtements à destination des personnes à faible revenu, "sont occupés sans bail", par une "succursale du Parti communiste", s'est justifié le maire. "Je n'ai rien contre le Secours populaire", mais (à Hayange) la présidente et le trésorier sont des militants du PC, qui font de la propagande pro-migrants toute l'année" et "utilisent l'image du Secours Populaire pour faire de la politique".
"À l’instant où nous avons été élus, Madame la Présidente et son Trésorier ont alors instrumentalisé l’antenne de Hayange à des fins politiques, portés par leur haine viscérale et non fondée envers un parti démocratique", a-t-il également justifié dans un communiqué, ce que les intéressés démentent.
"On n'est pas dans la politique, le seul combat qu'on mène c'est contre la misère", a répondu Anne Duflot-Allievi. "Le maire nous reproche d'aider les migrants, mais nous on aide tout le monde", a-t-elle ajouté.
Aussi, la mairie assure que l'association "occupait les locaux de manière tout à fait illégale, aucune convention d’accession précaire et révocable du domaine public n’a été signée avec la Mairie". "Nous avions voulu régulariser cette situation, mais encore une fois, le manque total d’une gestion sérieuse de leur part nous en a empêchés", se défend l'édile frontiste.
"Mal au cœur"
"Ce qui me fait le plus mal au coeur, c'est que si on perd le local, on ne pourra plus aider les personnes dans la misère. Ce sera la mort du Secours populaire à Hayange", a déploré la responsable. Selon la présidente de l'association caritative, le maire lui reproche des propos qu'elle a tenus au journal Libération en décembre 2015, à propos d'un goûter de Noël dont les enfants de migrants auraient été exclus sur décision de la municipalité.
"Engelmann a décidé que seuls pourraient venir (à ce goûter) ceux dont les parents touchent les minima sociaux, donc exit les migrants!", avait alors déclaré Anne Duflot-Allievi au quotidien national. Selon elle, le maire reproche également au Secours populaire d'avoir travaillé, lors d'un événement caritatif, avec l'association "Hayange, plus belle ma ville", opposante notoire à la municipalité FN.
L'association déplore par ailleurs la baisse des subventions allouées par la Ville. Selon le Secours populaire, celles-ci s'élevaient à 1.700 euros par an du temps de l'ancienne municipalité socialiste -sauf la dernière année, où la subvention n'avait pas été demandée, un point souligné par Fabien Engelmann qui évoque une "mauvaise gestion". Mais elle a ensuite été abaissée à 550 euros après la victoire du FN, puis supprimée cette année. Sur ce point, le maire affirme que l'association "n'a pas daigné déposer son dossier". Ce que celle-ci conteste.




