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Technicolor : la lutte continue !
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Mardi 24 avril, 500 travailleurs du groupe Technicolor (ex-Thomson) venant des centres de Rennes, Angers et Issy se sont à nouveau retrouvés pour manifester ensemble contre les projets de la direction, cette fois à Rennes. Ce groupe, contrôlé par de grandes banques européennes, verse chaque année des sommes colossales, plus de cent millions d'euros, à ces mêmes banques au titre d'une dette dont le taux usuraire frôle les 10 %. C'est pour maintenir ce flux financier que la direction du groupe tente de faire payer les travailleurs.
À Rennes et Issy, elle a commencé par présenter au début de l'année un plan de licenciements prévoyant la suppression de plusieurs dizaines de postes. Mais en mars elle a proposé aux salariés rennais de ne leur imposer aucun licenciement contraint, en contrepartie d'une augmentation du temps de travail de douze jours. Elle a expliqué dans le même temps qu'elle cherchait en fait à diminuer le coût horaire du centre de Rennes, pour mieux le positionner par rapport à ses autres centres aux États-Unis ou aux Pays-Bas. En bref, elle tente le chantage habituel à la compétitivité et la mise en concurrence des travailleurs entre eux. Mais dans la course au moindre coût les travailleurs sont toujours perdants. Ceux de Continental, comme bien d'autres, en ont fait l'amère expérience.
D'autant que la direction du groupe a confirmé sa volonté de chercher un partenaire pour sa branche décodeurs numériques, qui concerne la moitié du centre rennais et l'usine d'Angers. Quels sont exactement les projets de la direction ? Impossible de le savoir, du fait du secret des affaires. La direction joue toujours un coup d'avance. Elle a ainsi pu préparer depuis des mois la mise en redressement judiciaire de son usine d'Angers, la dernière en Europe, qui emploie encore 350 travailleurs. Son objectif est, grâce au redressement judicaire, de procéder au démantèlement de l'usine au moindre coût.
Elle espère faire l'économie des indemnités légales de licenciement (qui seraient prises en charge par un fonds de garantie des employeurs, l'Association pour la garantie des salaires) et éviter de verser des primes supralégales pour préjudice moral et financier que les salariés seraient en droit de toucher pour les vingt, trente, quarante années d'ancienneté. Après trente ans d'ancienneté, il faut vivre avec 1 360 euros net car les salaires sont payés au niveau du smic. Il n'y a que la prime d'ancienneté pour faire la différence.
N'empêche que la mobilisation des travailleurs a en partie déjoué les plans de la direction. Les manifestations communes entre les différents centres de Technicolor ont fini par être relayées dans les médias nationaux et des responsables des équipes de campagne des deux principaux candidats ont dû, au moins pour la forme, s'intéresser à ce dossier. À Angers, la mobilisation a repris dès le mercredi 2 mai pour exiger de Technicolor qu'il assume ses responsabilités sociales : soit Technicolor apporte ou laisse de la production à Angers, soit Technicolor s'engage à verser une prime de préjudice moral et financier à la hauteur de 1 500 euros par année d'ancienneté quelle que soit la cause des départs, par un licenciement ou vers un repreneur, avec dans ce cas une garantie de reprise de cinq ans chez le nouvel employeur !
La mobilisation doit maintenant continuer et même s'amplifier. Et rendez-vous a été pris pour une prochaine manifestation commune le 31 mai, à Angers cette fois.
Correspondant LO