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Centres d’hébergement : les associations refusent les contrôles de papiers
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une circulaire visant à permettre le contrôle des papiers des personnes bénéficiant de places en hébergement d'urgence a provoqué la colère des associations caritatives qui ont claqué la porte lors d'une réunion avec Gérard Collomb.
Une porte claquée par une quinzaine d'associations. C'est la seule image qu'il reste de la réunion organisée vendredi 8 décembre entre le monde caritatif et le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb.
Source de l'ire, une circulaire qui permet aux Préfets de vérifier la situation administrative, donc les papiers, de personnes bénéficiant de places dans des centres d'hébergement d'urgence. "Nous refusons le recensement, l’étiquetage et le triage des personnes qui entrent dans l’hébergement d’urgence", s’offusquait dans Le Monde Patrick Doutreligne, président de l’UNIOPSS (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés non lucratifs sanitaires et sociaux).
Plus que la circulaire, inacceptable déontologiquement pour les associations, c'est la méthode employée par le ministre qui a profondément agacé. Le ministère avait en effet été avisé du refus des groupes associatifs de collaborer avec les autorités à toute opération de contrôle. À la place, une concertation avait été réclamée le 14 novembre. En guise de négociation, Gérard Collomb leur a présenté un texte ficelé de bout en bout, prévoyant une action commune avec les autorités pour sortir du réseau des hébergements d'urgence ceux qui sont pudiquement appelés dorénavant les "mal documentés".
Le gouvernement entend en fait "remettre en cause l'accueil inconditionnel", comme le soulignait Louis Gallois (ex-PDG d'EADS et de la SNCF), afin de désengorger un réseau d'hébergement d'urgence saturé. Mais malgré ce contexte, Médecins du Monde a rappelé dans un communiqué ses priorités : accueil inconditionnel de toute personne en situation de détresse et refus d'intervention policière en dehors d'une décision de justice dans les centres.