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Des suppressions de postes en vue dans le groupe de prêt-à-porter Pimkie
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.anti-k.org/2017/12/23/suppressions-de-postes-vue-groupe-de-pret-a-porter-pimkie/
LR: Elle vient tout juste de sortir des cartons de Macron : Avec la rupture conventionnelle dite collective, promulguée le 22 décembre dernier, seul l’employeur peut en avoir l’initiative. Le groupe Mulliez (Auchan) n’a pas attendu que l’encre du décret d’application soit sèche pour innover dans la façon de supprimer des emplois à moindre frais… Cette disposition scélérate la possibilité de plans massifs de licenciements…
Par B.L. avec AFP – Publié le 23/12/2017 La chaîne de prêt-à-porter féminin Pimkie va lancer un plan de redressement / © Jean-Francois Frey/L’ALSACE/MAXPPP
Les employés de la chaîne de prêt-à-porter Pimkie ne s’attendaient pas à recevoir un cadeau de Noël aussi amer. La direction va présenter un projet de suppressions de postes, via des ruptures conventionnelles collectives. L’enseigne compte 15 sites en Bourgogne-Franche-Comté.
L’annonce a créé « un vent de panique »
Lors d’une réunion du comité d’entreprise qui a eu lieu le 19 décembre, la direction a annoncé qu’elle voulait faire signer « un accord de ruptures conventionnelles collectives », a déclaré la secrétaire du CE Pimkie PPP.
Cette « annonce de procédure sans dire qui va être touché » a créé « un vent de panique » parmi les salariés, a ajouté Valérie Pringuez (CGT) samedi 23 décembre 2017. Le chiffre officieux de 200 suppressions de postes en France circule. Pimkie compte 1 900 salariés en France.L’enseigne, qui appartient au groupe Mulliez, possède10 sites en Bourgogne :
-Côte-d’Or : Dijon (rue de la Liberté et centre commercial de la Toison d’Or), Beaune
-Nièvre : Nevers,
-Saône-et-Loire : Chalon-sur-Saône, Mâcon, Montceau-les-Mines, Le Creusot
-Yonne : Auxerre, Sens5 sites en Franche-Comté
-Doubs : Besançon (Grand rue et centre commercial de Chateau-Farine), Montbéliard
-Haute-Saône : Vesoul
-Territoire de Belfort : Belfort
Comment les négociations vont-elles se dérouler ?
Les négociations dureront un mois à compter de la présentation du projet en Comité central d’entreprise lundi 8 janvier 2018.
Les ruptures conventionnelles collectives sont des ruptures de contrat amiables. Elles nécessitent un accord majoritaire avec les syndicats. Il s’agit d’une forme de plan de départs volontaires hors du cadre d’un plan social.
La direction veut « s’éviter plein de contraintes » (de reclassement notamment) en supprimant des postes via des ruptures conventionnelles collectives. Si le projet aboutit, les salariés « vont payer des impôts plein pot sur leurs indemnités », dénonce Maley Upravan (FO).
Quel est le poids du groupe Pimkie ?
Pimkie compte plus de 700 magasins dans 30 pays et emploie environ 5 200 salariés, indique le site internet de l’enseigne.
Des groupes de travail associent depuis plusieurs semaines les salariés à l’élaboration du plan de redressement de l’enseigne déficitaire. Ces groupes ont proposé la fermeture en 2018 de 81 magasins dont 20 en France, puis 40 autres en 2019 en Allemagne, « pays le plus touché » selon la secrétaire du CE.
Pimkie international va finir l’année avec « un trou de 45 millions d’euros », dont « plus d’1 million pour la France », déficitaire pour « la première année », ajoute FO.




