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Les grévistes tiennent bon au Monoprix de la Roquette : manif vendredi 12h
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
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Article de l'Humanité du 25 juillet
Les trente salariés du magasin du 11e arrondissement de Paris en sont à leur 28e jour de grève. Lundi, ils ont de nouveau été assignés en justice par la direction.
En grève depuis le 27 juin dernier pour réclamer des embauches, des remplacements en cas d’absence, la fin des brimades et des pressions de la part de la direction du magasin, une trentaine de salariés, en majorité des femmes, du magasin Monoprix Roquette, situé avenue Ledru-Rollin à Paris, continuent leur mouvement, qui en est aujourd’hui à son 28e jour (voir notre édition du 9 juillet). « La direction essaie de jouer la division en les convoquant individuellement pour leur faire reprendre le travail, mais les salariés ont compris le manège et restent soudés », raconte Didier Del Rey, de la CGT commerce de Paris, qui souligne l’attitude déloyale de Monoprix dans ce conflit.
Ainsi, le lundi 16 juillet, alors que, dans la matinée, la directrice avait rouvert les négociations et même accepté le passage en CDI d’un employé en CDD, vers 18 heures, elle revenait sur ces engagements et à 19 heures, les trois délégués CGT recevaient la visite d’un huissier qui leur remettait une nouvelle assignation devant le tribunal de grande instance de Paris. Le 10 juillet, la direction a déjà obtenu du tribunal une ordonnance exigeant l’arrêt du blocage du magasin et de l’occupation nocturne des lieux par les grévistes, sous astreinte de 1 000 euros par jour et par salarié. Avec cette deuxième assignation, Monoprix demande la liquidation des astreintes à raison de 2 000 euros par salarié, en reprochant aux grévistes, qui ont levé le blocage et l’occupation, les nuisances sonores lorsqu’ils défilent dans le magasin.
L’audience a eu lieu lundi, le jugement sera rendu demain après-midi. La CGT organise un rassemblement de soutien, vendredi à midi, devant le magasin, et en appelle à la solidarité financière avec les grévistes qui, la semaine dernière, ont visité six autres Monoprix de la capitale pour populariser leur mouvement auprès des collègues.




