Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Waly Dia. "Sarkozy, c’est la pookie de Neuilly" (18/01)
- Une Sécurité sociale auto-gérée pour retrouver le chemin de l’émancipation ! (18/01)
- Pour la socialisation du travail reproductif (18/01)
- Interview de Nicolas Da Silva pour l’Anticapitaliste (18/01)
- Un "pognon de dingues" : pourquoi le néolibéralisme veut la peau de la "Sécu" (18/01)
- Un nouveau cours pour gagner contre les fermetures d’usine et les suppressions d’emploi (18/01)
- Un mois de grèves et de luttes : Décembre 2024 (17/01)
- Syrie: La chute du régime (17/01)
- Iran. De la stratégie révolutionnaire au repli nationaliste (17/01)
- Serge Latouche : "Tout ce qui est beau et désirable se dévalue dès qu’il y a production de masse" (17/01)
- La fabrique du déficit public (17/01)
- Franz Fanon l’Algérien (17/01)
- La grève d’ID Logistics et le rôle de la CGT (17/01)
- L’hôpital grippé par les politiques libérales (17/01)
- Allemagne : Alstom, réduction de personnel, fermetures, délocalisations... (17/01)
- Impérialisme et ravages écologiques (17/01)
- Retour sur la condition ouvrière retraitée (17/01)
- Clémence Guetté - Censure de Bayrou : c’est l’heure de vérité (16/01)
- Benoît Coquard : "les classes populaires rurales et les sympathisants de gauche tendent à s’éloigner" (16/01)
- Un jeu d’ombres et de fausses dupes (16/01)
- Houria Bouteldja : RÊVER ENSEMBLE (15/01)
- Mélenchon: Avant veille de censure (14/01)
- "La loi du mort-mélanine" - La chronique de Pierre-Emmanuel Barré dans "La dernière" (12/01)
- Pour l’arrêt des poursuites contre Abdourahmane Ridouane (12/01)
- Rosa Meyer-Leviné. Vie et mort d’un révolutionnaire (12/01)
Universités: manif à Paris contre les "facs d’élite et les facs poubelles"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Six cents personnes ont défilé mercredi après-midi à Paris, selon la police, pour protester contre la loi réformant les conditions d'accès à l'université, alors que le mouvement de protestation, qui s'essouffle dans les facultés, a entraîné l'annulation de plusieurs examens.
À l'appel d'une intersyndicale, les manifestants, dont des étudiants et enseignants, sont partis de la place de la Sorbonne et se sont dirigés vers la place Monge, dans le Quartier latin de la capitale. Ils ont défilé en scandant: "pas de facs d'élite et pas de facs poubelles, à bas les facs concurrentielles", ou "facs fermées à tous les policiers et facs ouvertes à tous les réfugiés".
Tirage au sort. Ils dénoncent le nouveau système censé mettre fin au tirage au sort dans les filières où la demande excède l'offre, mais qui instaure de la sélection, selon eux. "On passe du tirage au sort à la loterie", fustige Hervé Christofol, secrétaire général du Snesup, opposé à la loi. Il cite l'exemple des commissions d'examens des dossiers en Staps (métiers du sport) à Grenoble, où "pour départager les dossiers des candidats, il a fallu créer un algorithme permettant d'inscrire 7 chiffres après la virgule".
"On s'attend à une catastrophe". Alors que le mouvement de mobilisation s'essouffle dans les universités, puisque seule Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, reste totalement bloquée, il croit possible un rebond du mouvement à partir du 22 mai, quand les premiers résultats sur la plateforme Parcoursup vont tomber. "Tout le monde s'attend à ce que ce soit une catastrophe", prévient-il. Le mouvement de protestation a surtout pris la forme, ces dernier jours, de blocages d'examens dans quelques facultés.
Des universités toujours bloquées. À Lyon, après le blocage lundi des deux sites de l'université Lumière Lyon 2, la présidente a décidé d'annuler toutes les épreuves sur table de fin d'année qui devaient se tenir jusqu'à fin mai. Lundi, d'autres examens n'ont pas pu se tenir à Marseille et à Paris-8. En fin de semaine dernière, les partiels des étudiants de l'université de Nanterre avaient également été annulés sous la pression des bloqueurs. "Il y a eu des votes à main levée pour annuler des partiels", témoigne aussi Pauline, étudiante à Paris 1 en philo et Paris 3 en lettres, s'indignant que l'État puisse "mettre de l'argent pour faire passer les examens à tout prix mais n'ait pas anticipé la hausse démographique", qui se répercute dans les facs.