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Affaire Benalla: ce que le couple agressé a dit à la police
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
https://www.anti-k.org/2018/08/07/affaire-benalla-ce-que-le-couple-agresse-a-dit-a-la-police/
Par LEXPRESS.fr , publié le 07/08/2018 à 12:25 , mis à jour à 14:54
Des rapports de police consultés par Le Monde révèlent que le couple arrêté par Alexandre Benalla n’a pas menti ni provoqué de violences « graves » et « répétées ».
En commission à l’Assemblée nationale, le préfet de police Michel Delpuech avait assuré que les deux trentenaires « n’avaient pas de papiers sur eux » et « déclaré de fausses identités ». Plusieurs médias et protagonistes avaient également rapporté que le couple avait voulu dissimuler son adresse et son identité. Mais ces déclarations sont aujourd’hui démenties par deux services de police, selon Le Monde. Les deux jeunes gens n’ont jamais dissimulé leur identité et n’ont pas provoqué de violences « graves » et « répétées » contre les CRS présents place de la Contrescarpe le 1er Mai.
Aucun antécédent judiciaire
Dans une première lettre datée du 26 juillet, consultée par Le Monde, Frédéric Dupuch, directeur de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP), déplore ainsi que le jeune couple n’ait pas été déféré. Mais ce soir-là, « la priorité [avait] été donnée aux individus suspectés d’avoir participé aux actions les plus violentes, porteurs d’armes, de vêtements noirs, foulards, accessoires de dissimulation, c’est-à-dire les potentiels membres des blacks blocs », précise-t-il.
Le patron de la DSPAP note aussi dans son courrier que les événements place de la Contrescarpe « ne revêtaient pas la même intensité », tandis que le couple n’était pas inscrit dans le fichier d’antécédents judiciaires de la police et la gendarmerie.
Leur identité connue dès leur arrestation
Après ces premières explications, le parquet de Paris a demandé des détails supplémentaires à la sûreté territoriale de Paris. Dans leur réponse par courrier, ses responsables apportent des explications similaires: les militants susceptibles d’appartenir à la mouvance black block étaient la priorité. Les autres personnes arrêtées ont été relâchées si les fiches rédigées lors de leur interpellation ne faisaient pas « état d’infractions de violences volontaires graves ou répétées » à l’encontre de la police ou « d’atteintes particulières ou dangereuses ».
Dans la fiche rédigée -par Maxime Creusat, un des trois policiers mis en examen dans cette affaire- sur le jeune homme interpellé, il est fait mention d’un « jet de projectiles [deux bouteilles de bières] » sans que le CRS visé ne dépose plainte. Il est également précisé que le garçon de 29 ans a décliné son identité complète dès son arrestation. Idem pour sa compagne qui a présenté ses papiers au commissaire en civil chargé d’accompagner Alexandre Benalla lors de son « observation ».




