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Sondage européennes : LREM et FN en baisse ; LFI et NPA en hausse
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les écarts se resserrent, selon une enquête de l’Ifop. La liste soutenue par Emmanuel Macron recule, comme celle de Marine Le Pen.
La bataille des européennes promet d’être serrée, et l’objectif de la première place que s’est fixé Emmanuel Macron loin d’être atteint. A plus de huit mois du scrutin (le 26 mai 2019), l’enquête sur les intentions de vote réalisée par Ifop-Fiducial pour Match, Sud Radio et CNews montre une incertitude sur l’ordre d’arrivée et un resserrement pour les premières places lors de ce rendez-vous électoral majeur pour l’exécutif.

Les « marcheurs » à la baisse. Premier enseignement de ce sondage de rentrée, la liste de La République en marche (LREM) et du MoDem recule. Si le scrutin avait lieu dimanche, la majorité recueillerait 20 % des suffrages, soit 3 points de moins si on compare à une enquête similaire datant du 25 juin et même 7 par rapport à mai. Vingt pour cent, c’est une intention de vote inférieure au socle d’Emmanuel Macron (24 %) lors du premier tour de la présidentielle. Seuls 62 % de ses électeurs de 2017 choisiraient la liste LREM-MoDem. Certes, les marcheurs seraient en tête, mais leur avance fond comme neige au soleil. « Ce scrutin sera difficile pour le président de la République, admet un ministre. J’ai le sentiment que ces élections ne seront pas comme les autres, car il y a une conscience que l’Europe peut mourir. Et ça, ça peut être mobilisateur. »
Le match droite-extrême droite est lancé

Le match droite-extrême droite. Si LREM reste en tête, ça se resserre pour la deuxième place. La surprise, c’est la baisse des intentions de vote accordées au Rassemblement national de Marine Le Pen (17 %, – 2). Un score médiocre pour l’ex-candidate à la présidentielle, qui ne sera pas candidate, mais qui mise beaucoup sur cette élection, qu’elle avait remportée en 2014 en raflant 24 % des voix. Dans notre sondage, le RN devancerait de 2 points la liste des Républicains (15 %). Un résultat que Laurent Wauquiez signerait des deux mains même si on est loin des 20 % obtenus lors des européennes de 2014 et de la présidentielle de 2017. Le match droite-extrême droite est lancé.
Les « insoumis » à la hausse. A gauche, l’éparpillement des listes se traduit par un morcellement des intentions de vote. La liste des « insoumis » dirigée par Manuel Bompard tire son épingle du jeu. Les amis de Jean-Luc Mélenchon capitalisent sur son été actif. Leur liste passe dans notre sondage de 11 à 14 %. Les autres formations de gauche sont à la peine : le PS reste scotché à son étiage présidentiel (6 %) et la liste Génération.s de Benoît Hamon se « groupusculise » avec 3 % ! Le PC se contente d’un anecdotique 2 %. Seuls les écolos progressent de 6 à 7,5 %, profitant d’un « effet Hulot ».
Pas d’espace pour le centre droit. Cet été, l’ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a émis l’hypothèse de soutenir une liste autonome plutôt que rallier celle d’Emmanuel Macron ou celle des Républicains. L’Ifop a testé pour la première fois ce scénario : avec seulement 4 %, l’idée d’un centre droit indépendant semble vouée à l’échec. Les amis d’Alain Juppé, qui se retrouvent ce samedi à Bordeaux, sont prévenus : il n’y a pas d’espace politique et il faudra choisir entre basculer chez Macron ou retourner au bercail des Républicains.




