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70% des gens approuvent toujours le mouvement des gilets jaunes !

Gilets-jaunes

Lien publiée le 21 novembre 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/21/les-gilets-jaunes-encore-massivement-approuves-par-les-francais_a_23596156/

Une bonne nouvelle pour les manifestants alors que la mobilisation semble s’essouffler sur le terrain.

 C'est le premier thermomètre depuis la mobilisation du samedi 17 novembre. Et la température semble plutôt bonne pour les gilets jaunesUne étude réalisée après le week-end par Elabe pour BFMTVet publiée ce mercredi 21 novembre montre que 70% des Français approuvent le mouvement de contestation né sur les réseaux sociaux contre la hausse des carburants.

À quelques jours d'une nouvelle journée d'action centralisée à Paris cette fois-ci, ce chiffre devrait donner du baume au cœur aux 10.000 gilets jaunes toujours mobilisés sur le terrain. Nombre d'entre eux redoutaient, en effet, de perdre la bataille de l'opinion face au gouvernement qui durcit le ton et aux nombreux débordements qui brouillent leurs message. Au final, le taux d'approbation ne chute "que" de 3% malgré les blocages et les désagréments connus par les Français.

Dans le détail, 40% des sondés disent "soutenir" le mouvement, un chiffre en baisse également, de 7 points, et 30% ont de la "sympathie" pour les gilets jaunes, un taux en hausse de 4 points. Le taux de Français qui désapprouvent le mouvement est pour sa part en hausse de 5% et s'établit à 20%. Ils ne sont que 11% a y être "opposé", tandis que 9% se disent "hostile" à la mobilisation.

Les gilets jaunes piétinent sur le terrain

Toujours selon l'enquête Elabe, les taux d'approbations diffèrent entre habitants des grandes agglomérations et ceux de zones rurales. Même chose entre les Français qui sont dans une "situation financière tendue" et ceux qui se sentent plus aisés. Malgré ces disparités, le mouvement recueille une majorité de soutiens indifféremment des catégories socio-professionnelles interrogées.

Mais sur le terrain, la mobilisation s'essouffle. Quelques blocages de dépôts pétroliers et d'axes routiers subsistaient ce mercredi 21 novembre pour le cinquième jour d'actions. Les gilets jaunes semblent désormais davantage cibler les plateformes logistiques ou zones d'activités commerciales, dont le blocage est moins impopulaire que les barrages d'axes routiers. Une nouvelle stratégie mise en place via la galaxie de groupes Facebook dédiée au mouvement, en même temps que les chartes de bonne conduite fleurissent pour endiguer au maximum les débordements.

C'est à La Réunion que la situation est la plus tendue. L'île a une nouvelle fois été le théâtre d'une nuit de violences, émaillée d'échauffourées, de jets de projectiles et de cocktails Molotov sur les forces de l'ordre et parfois de tentatives de pillages de commerces. Seize policiers et gendarmes ont été blessés durant ces interventions, dont un a eu la main arrachée par l'explosion accidentelle d'une grenade dans son véhicule, et 38 personnes ont été interpellées.

Objectif: Concorde

Prochaine étape pour les gilets jaunes: la place de la Concorde. Plus de 31.000 personnes se sont déclarées "participants" à cette marche via une page Facebook, et plus de 200.000 "intéressées" par ce rassemblement.

Cette manifestation ne sera pas interdite mais elle ne pourra pas se tenir sur ce lieu emblématique de la capitale pour des raisons de sécurité, a affirmé le secrétaire d'État auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nuñez, appelant à déclarer cette manifestation en préfecture afin de trouver un autre lieu "sécure".

Dans les régions, les collectifs disent s'organiser pour acheminer un maximum de "gilets jaunes" en covoiturage, bus ou trains. Plusieurs leaders politiques entendent se joindre à cette journée. Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a notamment indiqué que ses militants y participeraient. Reste désormais à savoir si le soutien au gilets jaunes dans les enquêtes d'opinions se transformera, ou non, en raz de marée populaire samedi.