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Quand la grande distribution se sucre sur le dos du bio
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Se ferait-on avoir sur le prix des produits bio vendus en supermarchés ? C'est ce qui ressort, en tout cas, d'une étude menée par l'association de consommateurs UFC-Que Choisir. Elle révèle que la grande distribution se fait de très belles marges sur le bio. Plus encore que sur le conventionnel.
Selon l'UFC-Que Choisir, les fruits et légumes bio vendus en grande surface sont 19% plus chers qu'en magasins spécialisés. © AFP / Patrick Lefevre
Dans son nouveau numéro, à paraître ce jeudi 22 août, l'association de consommateurs UFC-Que Choisir épingle une fois de plus la grande distribution. Elle dénonce "les marges excessives" réalisée sur 24 fruits et légumes bio sélectionnés pour son enquête.
Les marges des distributeurs ne sont pas toutes les mêmes, cela dépend du produit. Là où elles sont les plus importantes, entre le conventionnel et le bio, c'est sur les trois produits les plus achetés par les Français : la pomme de terre, la tomate et la pomme. "La grande distribution, quand elle vend une pomme traditionnelle, va prendre près de 90 centimes de marge. Mais quand elle vend une pomme bio, elle en prend près de 2,20 euros", assure Alain Bazot, le président de l'UFC-Que Choisir. C'est donc plus du double et cela représente une surmarge d'1,30 euro au kilo.
La marge des distributeurs double le prix de la pomme Golden bio © Radio France / ve
La demande en hausse, principal facteur
Pour l'UFC-Que Choisir, les marges de la grande distribution sont très importantes pour deux raisons. Il y a, d'abord, la demande pour le bio. En l'espace de trois ans, les produits bio vendus ont augmenté de 36%. Il y a également l'idée, acceptée par les Français, que le bio coûte plus cher et "la grande distribution en profite". Pour Alain Bazot, si les distributeurs "ont les mêmes méthodes sur les producteurs bio que sur les agriculteurs conventionnels, c'est-à-dire qu'elles pressent le citron et qu'elles demandent des prix toujours plus bas. Il y aura_deux pigeons, dans l'affaire : le consommateur et le producteur_".
Selon le président de l'association, cette pratique de surmarge en bio ne participe pas à l'accès au bio pour tous. "C'est une pratique anti-consommation durable", qui fait même le jeu des magasins spécialisés, moins chers de 19% selon l'étude réalisée par l'UFC-Que Choisir.
Les grandes surfaces, elles, justifient ces surmarges par des pertes plus importantes en bio, du fait d'une plus courte durée de vie des produits.