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RATP: Un élu UNSA appelle à la grève le matin et va travailler l’après-midi
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Un élu UNSA a été présent au piquet de grève hier matin et a été vu au volant de son bus l'après-midi. La nouvelle s'est répandue comme une trainée de poudre au département bus de la RATP et il n'en fallait pas plus pour que le premier syndicat de la régie des transports parisiens réagisse.
Rappelons que L'UNSA est partie prenante de ce mouvement social d'une ampleur inédite au sein de la RATP pour s'opposer à la réforme des retraites voulue par le gouvernement et qui passe par la suppression pure et simple des régimes spéciaux. Mais voilà qu'un élu (UNSA) du Conseil Économique et Social 2 (CSE2) et donc solidaire (ou censé l'être) de son syndicat, majoritaire dans les instances représentatives de l'entreprise de transport public, a cru bon de participer au piquet de grève le matin en appelant notamment les indécis à se porter grévistes...puis de se remettre au volant de son bus l'après-midi.
Le travail n'attend pas visiblement pour cet élu même en temps de grève sauf que lorsqu'on est élu, l'exemplarité est de mise surtout quand on sait que les organisations syndicales souffrent d'un déficit de confiance des salariés. Les dernières batailles perdues qui ont coûté la perte de plusieurs acquis y sont pour beaucoup. D'où l'impérieuse nécessité d'être irréprochable lorsqu'on prétend représenter les salariés par un mandat électif comme c'est le cas pour cet agent qui travaille au dépôt de Flandre.
L'UNSA, un syndicat pro-direction? C'est en tout cas la réputation dont souffre cette organisation syndicale qui risque bien de lui coller à la peau encore longtemps avec cet épisode malheureux. Un épisode dont les salariés grévistes vont se souvenir très longtemps, au moins jusqu'aux prochaines élections professionnelles.
Le moment n'est pas à la division car toutes les forces vives comptent aujourd'hui pour freiner des quatre fers la mise en place de cette réforme des retraites mais prêcher pour la grève le matin pour ne pas la faire l'après-midi rappelle furieusement les vieux briscards de la politique qui chantent les louanges de l'orthodoxie budgetaire alors qu'ils bénéficient eux-mêmes d'émoluments (retraites, salaires, IRFM) hors normes qui mettent à mal cette même orthodoxie budgétaire à laquelle ils sont si attachés.
"Faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais" semble être l'hygiène morale de cet agent que le syndicat UNSA essaie de sauver tant bien que mal par un tract, somme toute inutile devant la déflagration qu'a créée une telle nouvelle.




