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Hollande s'apprête à faire la fête avec les grands patrons
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
« Sa présence est bien prévue », confirme une source officielle du bout des lèvres. Car, à ce stade, le rendez-vous ne figure pas à son agenda. Mais sauf changement de dernière minute, Hollande doit se rendre en personne au siège de l’association, dans le VIIIe arrondissement de Paris, à deux pas de l’Elysée.
Des députés PS s’alarment
De nombreux hauts dirigeants sont conviés. L’Afep regroupe 98 sociétés, la plupart cotées en Bourse, comme Total, BNP Paribas, LVMH, L’Oréal, la Société générale et même… ArcelorMittal! Ce n’est pas la première fois que le président les rencontre : le 11 juin et le 23 août, il avait reçu à sa table à l’Elysée une poignée de dirigeants de ce lobby des affaires, dirigé par Pierre Pringuet, patron de Pernod Ricard. Ce rendez-vous pour le moins insolite étonne après la séquence malheureuse de l’exécutif sur Florange. « Au mieux, c’est une maladresse… » se désole un élu. Certains députés socialistes, sonnés par le résultat des législatives partielles de dimanche, s’alarment mezza voce d’une multiplication des gestes en direction du patronat et d’un risque de coupure avec les catégories populaires. Les mêmes rappellent l’éviction de Lionel Jospin à la présidentielle de 2002. « Jospin avait dit : L’Etat ne peut pas tout. C’est le retour de la malédiction », s’inquiète un cadre du parti.
Ces derniers jours, deux phrases en forme d’aveu ont alarmé à gauche. L’une, de Hollande, en petit comité, sur Florange : « On aurait nationalisé, on aurait dû fermer nous-mêmes. » L’autre, de Jean-Marc Ayrault, dans le « JDD » : « Hollande n’a jamais promis qu’il sauverait toutes les usines. » A l’Elysée, un haut conseiller balaie un « romantisme mortifère » : « Florange est emblématique de ce qu’on va avoir à gérer. La gauche est censée changer le réel, mais le réel est tellement contraint que changer du tout au tout est compliqué. » Et d’ajouter : « On n’est pas Hugo Chávez. »
A droite, un ex-ministre savoure : « C’est faux de dire que ce qu’ils font en matière économique est nul. On n’aurait pas fait beaucoup plus! »




