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Services financiers de La Poste - Paris 15e : une fermeture qui ne passe pas
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ecœuré par ces méthodes, l'ensemble du service s'est mobilisé. Après un premier rassemblement avec des employés d'autres services, les syndicats avaient organisé le mardi 4 décembre un rassemblement sur tout le centre. Il faut dire qu'en permanence les 1 300 employés du centre vivent réorganisations, suppressions d'emplois et bouleversements de la vie au travail. Devant un rassemblement de 250 personnes, des représentants du service ont, au nom de leurs camarades de travail, ouvert les prises de parole pour exprimer ce ras-le-bol, suivis par d'autres syndicalistes, dont certains ont condamné le faux-semblant des discussions-alibi de la direction. Les présents ont envahi le couloir de la direction du centre, pour lui dire qu'elle pouvait remballer son projet.
Deux jours plus tard, les employés des Valeurs mobilières ont distribué un tract tous ensemble à l'entrée du centre, s'adressant aux autres collègues pour dire leur volonté de ne pas se laisser faire et rappeler que tout le monde est dans la même galère. Ce jour-là, 150 personnes se réunissaient à nouveau, en s'appuyant sur les heures d'information organisées en commun par tous les syndicats.
Cette mobilisation particulière du service menacé a été remarquée et a rencontré un écho. La majorité des employés ont déjà connu une ou plusieurs fermetures de site ou de service. Cela fait des années que la direction fait le coup du service ou du centre pérenne, pour annoncer quelques mois plus tard exactement le contraire.
Alors c'est un mensonge de trop ! D'autant que la direction a le culot de proposer aux plus âgés des Valeurs mobilières une sorte de préretraite payée à 70 %. Et pour les autres, ce sont d'hypothétiques reclassements dans d'autres services, alors qu'elle continue à supprimer des emplois en ne remplaçant pas les départs.
La Poste et la Banque postale ont un plan de réorganisation national pour supprimer des emplois. Elles appellent cela l'optimisation des services, mais c'est surtout l'optimisation de leurs bénéfices. Du coup, l'inquiétude est grande car personne ne peut dire si son service sera encore là dans six mois. En se mobilisant, en s'adressant à l'ensemble du centre, les employés des Valeurs mobilières ont repris confiance en eux. Et tout le monde discute de la suite à donner. Tout cela est encourageant pour l'avenir.
Correspondant LO