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Des mobilisations contre la réforme de l’assurance chômage prévues le 23 avril et le 1er mai

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Lien publiée le 24 avril 2021

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

https://www.bastamag.net/Mobilisation-23-avril-1er-mai-abrogation-reforme-assurance-chomage-collectif-plus-jamais-ca

En plus de l’occupation de théâtres, une première journée de mobilisation se déroule dans toute la France ce 23 avril pour demander l’abrogation de la réforme de l’Assurance-chômage.

Le 23 avril 2021, plusieurs organisations, parmi lesquelles la CGT et l’Union syndicale Solidaires, appellent à la mobilisation contre le projet de réforme d’assurance chômage du gouvernement. Dans un communiqué, Solidaires indique rejoindre « l’appel à faire du « vendredi de la colère » du 23 avril une journée de convergence pour l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, y compris par la grève, un préavis dans le secteur public sera déposé en ce sens. » Malgré la crise économique et sociale due à la pandémie, le gouvernement ne recule pas concernant la mise en place, prévue le 1er juillet 2021, de la réforme de l’assurance chômage.

Cette réforme, très critiquée, revoit le mode de calcul des indemnités chômage. Beaucoup plus complexe, le nouveau mode de calcul affectera plus d’un million de demandeurs d’emploi ou de personnes en période de chômage entre deux contrats, dont les indemnités baisseront. En parallèle, le « gouvernement distribue généreusement des millions d’euros d’aides au patronat », pointent les organisations à l’origine de l’appel. Elles précisent qu’en l’état actuel, seul·e un.e chômeur·euse sur deux reçoivent des indemnisations.

L’appel à manifester s’articule autour de quatre revendications principales :

- « L’abrogation de la réforme de l’assurance-chômage et de celle de l’APL » (l’aide au logement)

- « Une nouvelle convention indemnisant 100% des chômeurs, chômeuses et précaires »

- « Une prolongation de l’année blanche pour les intermittent·e·s du spectacle et son extension à tous/toutes les intermittent·e·s de l’emploi et précaires, dès maintenant, avec neutralisation de la période de crise sanitaire pour le calcul des droits »

-  « L’abrogation du décret du 29 décembre 2018 sur les contrôles, l’arrêt des contrôles et le redéploiement des agent·e·s de Pôle emploi vers l’indemnisation et l’accompagnement. »

A Paris, la manifestation débutera à 14 heures Place d’Italie (13ème arrondissement). Des mobilisations sont également organisées dans différentes villes.

Les organisations syndicales ne veulent cependant pas se limiter à la journée de mobilisation du 23 avril. L’Union Syndicale Solidaire souhaite que le 1er mai s’inscrive dans la lignée du « vendredi de la colère », une « journée de mobilisation essentielle. » « Nous porterons dans les jours à venir vers l’ensemble du mouvement social la proposition d’organiser une grande journée de manifestation nationale vers septembre. Nous allons proposer de façon large aux organisations qui portent la question de l’urgence sociale et écologique la construction d’une telle initiative dont les contours seront à définir collectivement », explique également l’Union syndicale, en précisant que « l’action collective est indispensable pour éviter que l’extrême-droite, dont les idées progressent à grand pas dans la société, ne se nourrisse du désespoir et ne s’impose ».

Des syndicats — Confédération paysanne, CGT, Solidaires — et associations — Oxfam, Attac, Greenpeace — se sont d’ores et déjà constituées en un collectif, « Plus jamais ça », afin d’organiser la sortie de crise.