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Covid-19 : au Pérou, plus de 200 000 morts provoqués par la pandémie

Covid Pérou

Lien publiée le 24 octobre 2021

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Covid-19 : au Pérou, plus de 200 000 morts provoqués par la pandémie (lemonde.fr)

Avec 6 065 décès par million d’habitants, le Pérou a le taux de mortalité dû au Covid-19 le plus élevé au monde, selon un décompte de l’AFP s’appuyant sur des chiffres officiels.

Un patient souffrant du Covid-19, à l’hôpital de Sullana, dans le nord-ouest du Pérou, le 19 octobre 2021.

Le bilan est aussi symbolique qu’impressionnant. Le nombre de morts dues à l’épidémie de coronavirus au Pérou a dépassé 200 000, a fait savoir, vendredi 22 octobre, le ministère de la santé du pays.

La pandémie a fait au moins 4 926 579 morts dans le monde depuis que le bureau de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en Chine a fait état de l’apparition du SARS-CoV-2, responsable du Covid-19, à la fin de décembre 2019, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles vendredi.

Les Etats-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts qu’en nombre de cas, avec 735 150 décès enregistrés pour 45 301 092 cas recensés, selon le comptage de l’université Johns-Hopkins. Suivent le Brésil, avec 605 139 morts, l’Inde (453 042), le Mexique (285 669) et la Russie (228 453).

  • Le Pérou endeuillé mais de plus en plus vacciné

Quelque 25 nouveaux décès ont été déclarés au cours des dernières vingt-quatre heures. Le pays andin de 33 millions d’habitants a enregistré plus de 2,2 millions de cas.

Avec 6 065 décès par million d’habitants, le Pérou a le taux de mortalité dû au Covid-19 le plus élevé au monde, selon un décompte de l’AFP s’appuyant sur des chiffres officiels.

Ce cap symbolique est franchi alors que le nombre de nouveaux cas et de décès quotidiens diminue grâce à l’avancée de la campagne de vaccination, même si les autorités redoutent une nouvelle vague causée par le variant Delta, désormais prédominant dans le pays.

Le gouvernement espère vacciner 70 % de la population de plus de 12 ans d’ici à la fin de l’année. A ce jour, plus de 14,2 millions de personnes sont complètement vaccinées, soit 51 % des personnes de plus de 12 ans.

« Nous restons vigilants », même s’« il est probable que la première et la deuxième vague [aient] généré une immunité dans une partie de la population, tout comme la vaccination », a déclaré il y a quelques jours le ministre de la santé, Hernando Cevallos.

La baisse du nombre de nouveaux cas a permis au gouvernement d’assouplir certaines mesures sanitaires et de réactiver certains pans de l’économie. Le couvre-feu nocturne a été réduit à deux heures seulement tandis que les restaurants sont désormais autorisés à fonctionner à plein régime.

Avant la pandémie, le Pérou bénéficiait de l’une des économies les plus dynamiques d’Amérique du Sud, mais, en 2020, le PIB a chuté de 11 %, et plus de 2,1 millions de personnes ont perdu leur emploi, entraînant le pays dans la récession.

  • A Bombay, les cinémas rouvrent leurs portes

Les cinémas ont commencé à rouvrir leurs portes, vendredi. Pour ce premier jour, seuls quelques-uns d’entre eux ont profité de l’autorisation, projetant notamment le nouveau James Bond, Mourir peut attendre, le film de super-héros américain Venom et d’autres films, plus anciens.

L’Etat du Maharashtra et sa capitale, Bombay, sont parmi les derniers à rouvrir les théâtres, multiplexes et auditoriums. Le taux d’occupation des salles est limité à 50 % et aucun rafraîchissement ne peut être servi, loin de l’époque prépandémique où les spectateurs des grands multiplexes se voyaient servir du biryani (plat à base de riz, préparé avec des épices, de la viande, des œufs ou des légumes) et de la glace à leur place.

En Inde, un essai vaccinal anti-Covid sans consentement éclairé

En Inde, en décembre 2020, un participant à l’essai clinique de phase 3 du vaccin contre le Covid-19 Covaxin est décédé neuf jours après son recrutement. Covaxin est développé par la compagnie pharmaceutique Barhat Biotech, en collaboration avec le Conseil pour la recherche médicale et les biotechnologies du gouvernement indien. Si Barhat Biotech réfute tout lien entre ce décès – attribué à une défaillance cardiovasculaire – et la vaccination, les enquêtes menées à cette occasion questionnent sur les conditions de recrutement des participants. Selon les témoignages rapportés par le Lancet et le British Medical Journal (BMJ), les participants du People’s Hospital de Bhopal ont été recrutés dans un quartier pauvre de la ville, en échange de 7,50 dollars (6,40 euros). Ils ignoraient qu’ils participaient à un essai clinique et qu’ils pouvaient recevoir soit le vaccin, soit le placebo. Les effets secondaires n’ont pas été suivis et ils n’ont pas été informés de la procédure de consentement.

Les cinéphiles doivent porter des masques à tout moment. Si le personnel doit être entièrement vacciné, il n’y a, au contraire, aucune obligation de vaccination pour les spectateurs.

« Les effets de la pandémie persisteront, mais nous avons bon espoir que 2021 ramènera le public dans les salles de cinéma », a déclaré Ajay Bijli, président de la plus grande chaîne de cinémas indienne, PVR. Bollywood, l’industrie cinématographique indienne, la plus prolifique au monde, valait 2,5 milliards de dollars en 2019.

  • Le vaccin de Pfizer efficace et sûr chez les enfants, selon la FDA

La Food and Drug Administration, l’Agence américaine du médicament, considère que le vaccin contre le Covid-19 de Pfizer est « hautement efficace » et sûr chez les enfants. Elle soumettra mardi à ses experts son homologation alors que les Etats-Unis l’attendent pour commencer à vacciner les moins de 12 ans. Cet avis a été publié quelques heures après que le laboratoire a fait savoir que son vaccin était efficace à 90,7 % pour prévenir les formes symptomatiques de la maladie chez les enfants âgés de 5 à 11 ans.

  • Au Nicaragua, des centaines de personnes franchissent la frontière pour se faire vacciner au Honduras

Des centaines de Nicaraguayens ont traversé, vendredi, la frontière avec le Honduras voisin pour se faire vacciner contre le Covid-19. Les « brigades » du secrétariat hondurien à la santé, chargées de la vaccination, se sont rendues à la frontière, à El Triunfo et La Fraternidad, à quelque 100 kilomètres au sud de Tegucigalpa, « pour immuniser la population nicaraguayenne qui cherche de manière intensive à recevoir une première dose » du vaccin contre le Covid-19, a fait savoir un communiqué de ces « brigades ».

« Environ 4 000 doses sont disponibles chaque jour pour les étrangers. » Les brigades resteront sur la frontière jusqu’au 6 novembre, ont-elles précisé, ajoutant qu’une deuxième dose serait disponible « d’ici vingt-huit jours ».

Le président du Honduras, Juan Orlando Hernandez, avait annoncé la semaine dernière un prêt de 100 000 doses de vaccin au Nicaragua dans un geste de « solidarité ». Le Nicaragua, 6,5 millions d’habitants, est l’un des six pays du continent américain où le taux de vaccination est le plus bas, selon l’Organisation panaméricaine de la santé. Le Honduras, avec près de 10 millions d’habitants, a déjà vacciné près de 40 % de sa population.