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Victoire des travailleurs sans-papiers de Planett Interim en grève pour leur régularisation
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Alors que depuis le 25 octobre, plus de 300 travailleurs sans-papiers sont en grève dans plusieurs entreprises d’Île-de-France pour obtenir de leurs employeurs les documents nécessaires à leur régularisation, une cinquantaine d’entre eux viennent de décrocher une victoire contre Planett Interim à Villepinte.
Crédits : CGT
Depuis le 25 octobre, plus de 300 travailleurs et travailleuses sans titre de séjour sont en grève pour réclamer leur régularisation. Répartis sur une dizaine de sites franciliens, ils travaillent dans la grande distribution, la restauration, la livraison à domicile, la propreté ou encore le bâtiment, pour la plupart en contrat d’intérim.
"Travailleur déjà t’es exploité, mais sans papiers t’es surexploité. On veut avoir les mêmes droits que les autres. [...] Y a même pas 4 semaines de cela, je demande le responsable car je me suis blessé, il me répond qu’il est pas médecin. [...] Je réalise qu’il s’en fou de nous." témoigne Issa, ouvrier chez Créneau - Man BTP.
Les travailleurs sans-papiers de Créneau - Man BTP ont finalement eu gain de cause, et hier, une nouvelle victoire a été obtenue à Planett Interim où une cinquantaine de salariés vont recevoir les documents nécessaires à la régularisation par leur employeur.
Cependant, sur les plus de 300 travailleurs mobilisés, nous sommes encore loin du compte. "On espère que ces luttes continueront. On a des frères qui sont dans la même situation que nous et qui n’ont pas la chance aujourd’hui de pouvoir bloquer." déclare Souleymane, travailleur de chez Créneau - Man BTP et délégué des grévistes.
Ces luttes s’inscrivent dans une séquence de combats des travailleurs sans-papiers, d’une précarité extrême et aux conditions de travail exécrables, à l’image des intérimaires du bâtiment qui avaient occupé le siège de Randstad mi-octobre pour la même raison.
Ces mouvements prouvent qu’il est possible, y compris pour les populations les plus précarisées de la société, de relever la tête pour arracher des droits. Cependant, il en reste que la victoire contre le patronat ne suffit pas car les documents fournis par les employeurs ne garantissent pas à eux seuls la régularisation des travailleurs. La lutte doit continuer, au-delà des entreprises mais aussi dans toutes celles où les patrons n’ont pas encore lâché ! Régularisation de tous les travailleurs sans-papiers !