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Grève des éboueurs
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une partie des agents chargés de la collecte et du traitement des déchets ont fait grève lundi en France, à l’appel de la CGT, pour réclamer notamment une meilleure prise en compte de la pénibilité de leurs activités et obtenir des départs anticipés à la retraite.
A Paris, quelque 150 agents se sont rassemblés au pied de la Tour Eiffel, a constaté une journaliste de l’AFP. Venus pour certains de province (Lyon, Martigues ou encore Nantes), ils devaient manifester jusqu’aux Invalides et une délégation devait être reçue en début d’après-midi au ministère de la Fonction publique, situé à proximité. Selon des responsables CGT, la grève de 24 heures devait être sans incidence à Paris en matière de collecte, mais il n’était pas exclu qu’elle provoque quelques perturbations dans certaines collectivités. Le syndicat n’était pas en mesure d’évaluer le suivi de la grève au niveau national dans l’immédiat.
«La principale raison de la grève, c’est la reconnaissance de la pénibilité», a expliqué à l’AFP Régis Vieceli, secrétaire général de la CGT Nettoiement, citant également les conditions de travail, les salaires, le déroulement de carrière et la demande d’un «retour en régie de tout ce qui a été privatisé dans la filière collecte et retraitement». Les agents réclament que les éboueurs puissent partir à la retraite à 50 ans, contre 57 ans actuellement, via un classement de leur métier en catégorie insalubre. Ils veulent également que les autres catégories d’agents chargés du nettoiement aient une meilleure reconnaissance de la pénibilité.
Selon Sébastien Cravero, animateur d’un collectif national créé il y a un an par la CGT pour cette filière, une étude a montré que l’espérance de vie des éboueurs était équivalente à celle des égoutiers. Or, ces derniers «ont droit à la catégorie insalubre», a-t-il souligné. Des rassemblements étaient également prévus dans plusieurs villes de province lundi. A Nantes, notamment, les éboueurs CGT ont débrayé pour la collecte du matin. A Bordeaux, une trentaine d’éboueurs se sont rassemblés devant la préfecture, où une délégation a été reçue par un membre du cabinet du préfet de Gironde, a indiqué le délégué CGT Christophe Clerfeuille.
En parallèle, environ 80 éboueurs ont fait grève, ce qui représente 20 «secteurs» non desservis lundi sur une centaine dans l’agglomération bordelaise, a-t-il déclaré, précisant que l’agglomération compte 550 agents de collecte des déchets. Les éboueurs ont déposé en préfecture le même cahier revendicatif qui devait être remis à la ministre de la Fonction publique, Marylise Lebranchu, à Paris.
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Will, éboueur : « Je ne m’habituerai jamais aux odeurs »
Alors que les éboueurs sont en grève ce lundi, Will, au service nettoiement de la mairie de Paris depuis dix ans, raconte la fatigue et le travail dehors.