Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- La tribune sur le lendemain de Gaza que "Le Monde" a refusée (16/11)
- Meeting du 15 novembre : 7 ans du mouvement des Gilets jaunes (15/11)
- François Lenglet x Manuel Bompard : discussion sans filtre (15/11)
- Jean-Luc Mélenchon face à Alain Duhamel sur BFMTV (14/11)
- Musique et politique : à propos d’un concert perturbé à la Philharmonie de Paris (14/11)
- Le paradoxe de la Sécurité sociale : et si, pour faire des économies, il fallait l’étendre ? (11/11)
- Libé, un roman vrai (11/11)
- Ce qui s’est passé vraiment passé à la Philharmonie de Paris (11/11)
- La France insoumise est-elle anticapitaliste ? Réponse à Frédéric Lordon (11/11)
- Pourquoi obéit-on ? | Les idées larges | ARTE (11/11)
- L’économie macroniste sombre mais l’économiste de Macron reçoit un "prix Nobel" (09/11)
- Manu Bompard ce dimanche (09/11)
- Conférence de Jean-Luc Mélenchon sur le moment politique (06/11)
- Mali, le chemin vers le pouvoir d’Iyad Ag Ghali (06/11)
- Le "moment eurocommuniste" ou la déstalinisation ratée du PCF (06/11)
- Trump prive les pauvres de nourriture pendant la crise budgétaire (06/11)
- Kanaky : L’Assemblée nationale a voté le report des élections (06/11)
- Gaza : Le 29 novembre en ligne de mire (06/11)
- Alimentation : Ordonnances vertes (06/11)
- Massacre policier à Rio (06/11)
- Le mythe du "gaspillage d’argent public" (05/11)
- Argentine : "Milei a gagné grâce à la peur de la débâcle". Entretien avec Claudio Katz (05/11)
- Dans les coulisses d’ "Histoire et conscience de classe" de Georg Lukács (05/11)
- Zohran Mamdani face à l’establishment (04/11)
- Jordan Macron - La chronique de Pierre-Emmanuel Barré (02/11)
« Mettre son milieu en action ! » ou comment avancer sans discuter vraiment ...
Texte de bilan de la deuxième Conférence nationale jeune du NPA (avril 2011)
Un secteur jeune autonome du parti implique de pouvoir discuter des questions que pose la situation politique et qui traversent le parti et non pas se contenter de dire qu’il faut « mettre en action son milieu » sur la base des campagnes à mener. Il est crucial d’intervenir dans les luttes mais aussi d’analyser la situation pour intervenir avec un programme politique et non de manière parasyndicale. Dire que les débats de congrès nous auraient suffisamment éprouvé pose un problème démocratique : si ce n'est pas à la CNJ que l’on discute du mandat que nous donnons au futur secrétariat jeune pour rédiger des tracts et journaux, qui prendra ces décisions ?
La tension des débats tient en grande partie à la préparation. La PFZ (dirigée par les jeunes de la P2) a fait des textes artificiellement consensuels au lieu d'assumer les débats nécessaires. Alors oui, il fallait lire entre les lignes, car les lignes évitaient sciemment les désaccords.
Nous nous félicitons que notre amendement sur la crise ait été adopté, il nous semble un outil nécessaire alors que nous avons décidé de mettre la crise au centre de nos campagnes. Nous nous réjouissons aussi de l’adoption de l’amendement sur la révolution permanente, qui nous arme pour comprendre les processus en cours. En revanche nous nous étonnons que la direction du SJ ait appelé à votercontre la suppression de la référence au programme d’urgence. Alors que la P2 estimait au congrès qu’il était important d’avoir un programme de transition, qui lie les revendications immédiates de la question du pouvoir, pourquoi dans le secteur jeunes un plan d'urgence, se contentant de répondre aux questions immédiates en les déconnectant de la perspective politique, deviendrait suffisant ? Le refus d’admettre le rôle traître des directions du mouvement ouvrier ne fait qu’aggraver la dérive parasyndicaliste du secteur jeunes : cela mène à la vision que nous pourrions seuls, en impulsant des luttes partout où nous sommes, faire naître des mouvements nationaux. Ce sont les directions syndicales qui dirigent les masses, pas nous. Elles sont un obstacle, et ce n'est pas avec seulement avec un activisme débridé que nous parviendrons à le lever.
La tâche du secteur jeunes est d’être à l’avant-garde de la jeunesse révoltée et à la pointe de la lutte idéologique. Etre un ou une militant révolutionnaire, ce n’est pas être plus convaincu que les autres que la grève est possible, c’est analyser, comprendre la société, et agir pour la changer.





.jpg)


