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    Philippe Poutou cherche encore 300 parrainages d’élus

    Poutou2017

    Lien publiée le 16 janvier 2017

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.bfmtv.com/politique/2017-philippe-poutou-cherche-encore-300-parrainages-d-elus-1083207.html

    Le candidat NPA à l’élection présidentielle revendiquait lundi seulement 200 parrainages d’élus sur les 500 nécessaires pour se présenter. Philippe Poutou lance un appel pour trouver des signatures.

    Philippe Poutou pourra-t-il être candidat à l’élection présidentielle ? En mal de parrainages d’élus, le candidat du NPA tente de mobiliser autour de sa candidature. En conférence de presse ce lundi, le porte-parole du parti d’extrême gauche a assuré avoir réuni 200 parrainages, loin des 500 nécessaires donc pour être candidat.

    Sans Poutou, "il manquera quelque chose"

    "On a déjà été candidat plusieurs fois et à chaque fois, il faut re-prouver notre légitimité", s’est-il désolé. "On insiste sur l'aspect démocratique, s'il n'y a pas de voix anti-capitaliste dans la campagne, il manquera quelque chose", a ajouté Christine Poupin, une autre porte-parole du NPA. En 2012, Philippe Poutou totalisait 1,15% des voix au premier tour. D'après des sondages, le candidat rassemble 0,9% des intentions de vote. 

    L’ouvrier de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) met en cause le système des parrainages de candidats, révisé en 2016. La liste intégrale des parrains est publiée et accessible en ligne au fur et à mesure de son avancée et les élus doivent envoyer eux-mêmes les formulaires. 

    Pourtant, Philippe Poutou s'est déclaré candidat prématurément en mars 2016 et il mesurait déjà l'ampleur de la tâche:

    "On est obligé de prendre de l'avance et d'avoir un calendrier précoce pour obtenir les 500 signatures. On est donc obligé de partir plus tôt que d'autres pour passer ce tour préliminaire". 

    Autre point noir sur sa campagne selon lui: depuis son annonce de candidature, les invitations dans les émissions politiques sont "proches de zéro" dénonce le candidat. "Si on passait autant qu’Emmanuel Macron à la télévision, j’aimerais bien savoir où on en serait", s’est interrogé le candidat ce lundi, tout en qualifiant l’ancien ministre de l’Economie de "produit médiatique".

    Un appel "2017, Poutou doit en être" en ligne

    Pour relancer la dynamique, les soutiens du candidat se mobilisent avec lapétition "2017, Philippe Poutou doit en être", adressée aux élus. Le texte demande aux maires "de faire le geste démocratique d’accorder (leur) parrainage administratif à Philippe Poutou", pour que le candidat puisse "participer au débat de la présidentielle". Ce lundi, elle avait réuni plus de 1.900 signatures, un nombre de soutien qui atteint presque celui du nombre de militants au NPA puisque le parti en revendique 2.000.

    Une tribune publiée dans Le Monde jeudi, fait part de la même exigence par "attachement à la pluralité démocratique". Parmi les signataires, on trouve le député-maire Noël Mamère, le comédien Michel Piccoli, le réalisateur de "Merci Patron" François Ruffin ou encore le journaliste Daniel Mermet. Ils dénoncent un "mécanisme des 500 signatures (qui) s’est durci" et "accroît la pression sur les maires".

    Les prétendants à l'Elysée eux, ont jusqu'au 17 mars pour obtenir ces 500 parrainages. Régulièrement les "petits candidats" comme Rama Yade ou Nicolas Dupont-Aignan évoquent leurs difficultés à rassembler ces promesses de signatures.