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Pour lire Le Capital de Marx - avec Vincent des Giménologues
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ecouter l'émission ici :
http://www.sortirducapitalisme.fr/media/com_podcastmanager/pourlirelecapital.mp3
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de son auteur, Karl Marx, un guide d’entrée dans Le Capital, Livre 1. Le procès de production du capital. Le Capital demeure en effet une clé de compréhension fondamentale de notre société, plus d’un siècle et demi après son écriture. Le rapport d’échange marchand, de travail, d’objets et/ou de services, point de départ du Livre 1 du Capital, est aujourd’hui encore notre forme dominante de socialisation, faite d’exploitation, d’aliénation et de contrainte impersonnelle – avec Vincent des Giménologues, (re)lecteur aguerri du Capital.
Avec une présentation de Karl Marx et ses écrits antérieurs au Capital, de l’histoire du livre, de son élaboration progressive, de ses versions successives et ses traductions francophones, de sa méthode d’exposition de sa théorie critique du capitalisme, de son usage critique des économistes classiques et de sa critique des économistes de son temps.
Avec une discussion de sa théorie critique (inachevée) du travail comme catégorie capitaliste, de son épistémologie non-identique – fondée sur une non-identification des concepts et des rapports sociaux auxquels ils se rapportent –, son ontologie non-hégélienne – en rupture avec l’idée d’ « abstractions » ou de « catégories » se « réalisant » a posteriori dans des « phénomènes » et des « manifestations » –, de sa conception de « la marchandise » comme un rapport social construit contraignant et non comme une essence, de sa théorie non-fétichiste du fétichisme capitaliste et de sa méthode d’exposition partant du plus simple au plus complexe.
Avec une explication du concept de phénomène dans Le Capital ; une critique d’une lecture idéaliste du Capital comme philosophie de l’histoire téléologique en termes de « big bang » et de « réalisation progressive d’une essence » ; une compréhension du Capital comme un ouvrage non-historique (en-dehors de sa fin) mais comme un exposé conceptuel partant du rapport d’échange marchand comme forme « germinale » du capitalisme et ses « catégories » d’argent et de capital ; une mention de sa critique de Proudhon et son rêve d’un Marché sans argent ; une suggestion de son dépassement du « positivisme » et de l’hégélianisme ; un excursus sur son inspiration des méthodes scientifiques ; une distinction du niveau conceptuel (et non « logique ») et du niveau historique ; une critique des lectures hégéliennes du Capital ; une critique du déterminisme des lectures du Capital comme un système fermé automate totalitaire, et une présentation du Capital et du capitalisme comme une globalité non-fermée ; et enfin une mise en exergue du caractère « irrationnel » du capitalisme.




