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Violences sexistes au sein de la CGT: l’Union Syndicale CGT de la Ville de Paris réagit à l’article de Mediapart
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
« Pour nous, la CGT doit être cohérente, et aligner son fonctionnement interne sur les valeurs qu'elle défend et les combats qu'elle mène dans le monde du travail, notamment sur les questions d'égalité entre les femmes et les hommes » déclarent les syndicalistes parisiens
L’article de Mediapart, titré « Violences et agissements sexistes : l’affaire que la CGT a étouffée », fruit d’une enquête de plusieurs semaines et publié sur huit pages (voir ici), a légitimement fait l’effet d’une bombe auprès des militants et adhérents de la CGT. Ces révélations publiques, reprises entre autre par l'AFP et l'Obs, ne pouvaient donc rester sans réponse. Voici donc le communiqué officiel de l’Union Syndicale CGT de la Ville de Paris que nous publions dans son intégralité.
« Suite à l'enquête de Mediapart sur des violences et des agissements sexistes au sein d'un syndicat de la CGT Ville de Paris, respect à la prise de parole des femmes ! L'Union syndicale CGT des Services publics parisiens (US) réaffirme tout son soutien au combat de militantes de la CGT Ville de Paris qui ont osé s'exprimer publiquement.
Pour l'US CGT, la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes et le sexisme dans la société, le travail comme dans le syndicalisme n'a rien de secondaire. Cette lutte est elle aussi au cœur du combat pour la transformation sociale. Pour nos organisations, il ne s'agit ni d'instrumentaliser ce combat légitime à d'autres fins ni de stigmatiser un syndicat ou un corps de métier. Les violences sexistes concernent toutes les catégories sociales.
La responsabilité de la ville de Paris mérite par ailleurs d'être questionnée, car la collectivité parisienne a refusé la protection fonctionnelle (qui comporte notamment une aide juridique) à la militante agressée en décembre 2016. Pour l'US CGT, il s'agit de prendre la mesure de violences sexistes qui ne peuvent être tolérées dans le syndicalisme en général, et dans la CGT en particulier. Violences qui ne sauraient être tolérées qu'elles viennent d'un adhérent ou d'un secrétaire général de syndicat.!
Il s'agit donc de renforcer à tous les échelons de la CGT les outils et une culture pour disqualifier ce type de comportement dans nos rangs, de la formation des militant-e-s à la sanction des agresseurs. Pour nous, la CGT doit mettre en cohérence son fonctionnement interne avec les valeurs qu'elle défend et les combats qu'elle mène dans le monde du travail sur les questions d'égalité entre les femmes et les hommes. C'est pour cela que lors de son dernier congrès, l'Union Syndicale CGT de la Ville de Paris a voté la création d'un collectif femme-mixité et s'est dotée d'une nouvelle direction pour rompre avec des pratiques d'un autre temps ».
Ce communiqué est également disponible sur la page Facebook officielle de la CGT de la Ville de Paris. A noter également une tribune intitulée : « A la CGT les luttes ne se gagnerons pas sans les femmes » signée par des personnalités féministes et politiques en soutien à ces militantes qui ont osé prendre la parole pour dénoncer ces situations inacceptables (lire ici).
Pour rompre avec les pratiques d'un autre temps






