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Sud éducation: en grève reconductible à partir du 31 janvier
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La journée de grève et de manifestations du 19 janvier a été historique. La mobilisation des personnels de l’Éducation nationale et des universités contre la réforme des retraites est massive et la grève est très largement majoritaire. De nombreuses écoles et établissements scolaires ont été fermés : au moins 2 personnels sur 3 étaient grévistes. La mobilisation a été particulièrement forte chez les personnels AED qui se sont massivement mis en grève. Les manifestations ont atteint des proportions historiques, en dépassant les 2 millions de personnes mobilisées.
Malgré les efforts du gouvernement pour convaincre de sa réforme, les personnels ne sont pas dupes. Ils savent que le gouvernement veut les faire travailler plus longtemps et baisser leurs pensions en aggravant le phénomène de décote. Alors que les salaires sont toujours aussi bas et que les conditions de travail se dégradent, la réforme des retraites est une attaque inacceptable contre les droits des personnels.
Le 31 janvier aura lieu la prochaine journée de grève appelée par l’intersyndicale interprofessionnelle. Cette date nationale de grève du 31 janvier doit être plus forte encore et être le point de départ d’un mouvement reconductible massif, seule garantie de notre victoire.
SUD éducation appelle l’ensemble des personnels à la grève reconductible à partir du 31 janvier.
D’ici le 31 janvier SUD éducation mettra donc tout en œuvre pour construire et engager fermement cette reconduction afin de hisser le rapport de force à la hauteur de l'enjeu :
- en organisant partout des AG d’établissements et/ou de territoires ;
- en tournant dans les écoles, les établissements et les services pour convaincre de la nécessité de la reconduction ;
- en prenant des initiatives militantes (type marches aux flambeaux), voire des temps de grève interprofessionnelle localement, lorsque c’est possible ;
- en ouvrant une caisse de grève nationale, destinée aux grévistes de l’éducation et notamment aux plus bas salaires, à reverser dans les caisses de grève locales par le biais de ses syndicats départementaux.
Nous devons avoir conscience de nos atouts : la réforme est toujours aussi impopulaire dans l’opinion ; le gouvernement et la majorité sont fragilisés ; l’intersyndicale, au complet, est soudée. SUD éducation revendique l’abandon du projet de réforme et la retraite à 60 ans maximum et 37,5 annuités.
Pour SUD éducation, le mot d’ordre est clair : pas un jour de plus, pas un euro de moins ! Notre objectif est clair : gagner.




