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La CGT appelle à une journée "ports morts" jeudi et brandit la menace d’une pénurie de carburant
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
En parallèle des dockers, les salariés de Fluxel, opérateurs des terminaux pétroliers de Fos et Lavéra sont entrés en grève reconductible, ce qui pourrait menacer l’approvisionnement des stations-service.

Olivier Mateu (en blanc), secrétaire général de la CGT dans les Bouches-du-Rhône a conseillé aux automobilistes de « faire le plein » car il n'y aura pas « éternellement » du carburant, selon lui. (Photo by Nicolas TUCAT / AFP)
La CGT a appelé ce lundi à trois jours d’arrêt de travail dans les ports de France, avec une journée « ports morts » en conclusion jeudi, pour lutter contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. « Jeudi, durant toute la journée, rien ne rentre et rien ne sort » des ports, a lancé lors d’une conférence de presse à Martigues, près de Marseille, Serge Coutouris, secrétaire général adjoint de la Fédération nationale CGT des ports et docks. « On n’est pas là pour bloquer l’économie, on est là pour obtenir le retrait du projet », a-t-il expliqué, rappelant que la CGT était majoritaire dans tous les ports de France sauf celui de Dunkerque.
Olivier Mateu, secrétaire général du syndicat dans le département, s’est par ailleurs félicité de « l’entrée en grève reconductible des salariés » de Fluxel, opérateurs des terminaux pétroliers de Fos et Lavéra, qui assurent la connexion entre les navires pétroliers et leurs clients sur le port. « Si on avait un conseil pour le gouvernement, ce serait de retirer au plus vite la réforme, et si on avait un conseil à donner aux camarades qui se lèvent le matin pour aller travailler, c’est de faire le plein, parce que ça ne va pas durer éternellement », a-t-il lancé.
Une amplification en cas de 49.3
Olivier Mateu a promis une « amplification » et une « diversification » du mouvement de lutte contre la réforme des retraites, en particulier si le gouvernement utilisait l’article 49.3 de la Constitution pour le faire adopter. « Il revient au gouvernement de maintenir les choses dans un cadre républicain et démocratique, s’il y a 49.3, forcément ça changera les conditions du conflit », a déclaré Olivier Mateu. « Si le gouvernement utilise le 49.3, il n’y aura plus de règle pour personne », a-t-il prévenu.
Après le feu vert samedi du Sénat en faveur du projet, le gouvernement fait la chasse aux voix à l’Assemblée pour réussir à faire adopter son projet sans recourir à l’article 49.3 de la Constitution. Les tractations vont notamment se poursuivre mercredi, nouveau jour de mobilisation dans les rues, en commission mixte paritaire (7 députés et 7 sénateurs), dans l’espoir qu’Assemblée nationale et Sénat tombent sur un accord, qui devra être ensuite validé jeudi.




