[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

« Collectiviser Hollywood »

Par Julien Varlin (30 octobre 2017)
Tweeter Facebook

Signalons à nos lecteurs et lectrices cette vidéo stimulante, « Collectiviser Hollywood », sur la très bonne chaîne Youtube, Bolchegeek.

On y trouvera une réflexion qui part de Hollywood comme symbole de la machine de superproduction cinématographique capitaliste et de l’impérialisme états-unien, et qui met en suite en regard la tentative d’édifier un autre modèle en Russie soviétique. En déroulant le fil de la vidéo, toute cette opposition qu’on pourrait croire manichéenne se retrouve nuancée :

  • l’industrie du cinéma, qui était vue à raison par Lénine comme un formidable moyen d’éducation populaire, et qui a connu une profonde créativité dans les premières années de la révolution, est devenue aux mains d’un Etat bureaucratique un terrible relais du totalitarisme ;

  • à l’inverse au sein de Hollywood, en fonction des époques et des rapports de force (entre classes, entre idéologies), des courants subversifs non négligeables ont pu s’exprimer.

Même si cette vidéo ne peut donner qu’un aperçu de ce vaste sujet (et qu’elle n’aborde pas frontalement les questions de stratégie politique), elle défend clairement la perspective d’une collectivisation des grands moyens de production du cinéma. Une collectivisation réelle, qui ne peut être qu’une démocratie réelle : ces moyens ne seraient ni dans les mains de quelques bureaucrates, ni dans les mains de quelques producteurs cherchant à couper la tête à tout ce qui n’est pas assez mainstream (comprendre : rentable). Et au-delà de cet objectif général, quelques pistes sur le fonctionnement possible de cette industrie post-capitaliste sont dessinées. Bref, un outil précieux pour celles et ceux qui sont convaincuEs que l’on pourra ouvrir grand les portes de l’imagination, sur la base d’une société profondément révolutionnée.

Télécharger au format pdf

Ces articles pourraient vous intéresser :

France

Licenciements massifs, austérité et illégitimité de Macron/Barnier... Les appels à mobilisation doivent converger pour un grand mouvement social uni

Les annonces sont tombées au début du mois de novembre : Auchan et Michelin, fleurons du capitalisme français, vont respectivement supprimer 2 500 et 1 250 emplois en France. Ce n’est que le début : le ministre de l’Industrie dit s’attendre à « de nouvelles annonces de fermetures de sites industriels » et le Ministère du Travail a recensé plus de 50 000 « procédures collectives ouvertes par les entreprises en difficulté »

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

Agriculture

Le mouvement des agriculteurs/trices à un tournant. Une seule solution : l’auto-organisation contre la direction des grands propriétaires et des capitalistes de la FNSEA !

En moins de 10 jours, le puissant mouvement de colère des agriculteurs/trices a réussi à contraindre Attal à annoncer une série de mesure immédiates pour tenter d’éteindre le risque d’incendie généralisé. Initié d’abord par une base d’agriculteurs/trices regroupé.e.s notamment dans la « coordination rurale », le mouvement a rapidement été tiraillé entre deux pôles : l’un radical, avec des actions visant directement l’État, les flux et les grands groupes de l’alimentation et l’autre qui s’est posé comme « raisonnable » et « constructif » incarné et dirigé par la FNSEA, le plus gros syndicat agricole de France.

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook

Culture

Andromaque ou la victoire d’une résistante à l’oppression

L’Andromaque de Racine est une pièce très politique. C’est ce qu’a bien compris Stéphane Braunschweig qui en propose une version remarquable, avec d’excellent-e-s comédien-ne-s, au théâtre de l’Odéon à Paris (16 novembre-22 décembre). Alors qu’elle est présentée généralement comme une grande tragédie d’amour (« Oreste aime Hermione qui aime Pyrrhus qui aime Andromaque qui aime Hector, qui est mort »), le metteur en scène voit là une manière de « déconnecter la situation affective des personnages de leur contexte historico-mythologique : la fin de la guerre de Troie avec toutes ses atrocités et ses conséquences ».

  Lire la suite...

Télécharger en pdf Tweeter Facebook