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L’indépendance Catalane en débat

Catalogne

Lien publiée le 19 janvier 2018

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.grand-angle-libertaire.net/lindependance-catalane-en-debat/

Nous publions ici trois textes sur la question de l’indépendance de la Catalogne. Un texte écrit par Guillaume de Gracia et deux textes, qu’il a traduit, présentant des positionnements divergents sur ce sujet.

  • Détruire le franquisme passe par l’indépendance de la Catalogne, par Guillaume de Gracia
  • Ni catalanistes ni nationalistes espagnols, par L’Albada Social (L’aube sociale)
  • Une journée avec l’anarchisme indépendantiste : « Artur Mas est plus insurgé que Podemos », par Ángel Villarino.

Détruire le franquisme passe par l’indépendance de la Catalogne

« Vu de l’extérieur cela peut paraître étrange que des libertaires, anti-étatistes comme nous, puissent être au coude à coude avec des personnes qui se mobilisent pour une Catalogne indépendante. Je vous invite à venir mettre un pied sur notre terre, et vous comprendrez assurément la profondeur de notre combat. Un combat marqué du sceau de l’auto-organisation, de rues qui vivent et crient leur désir de liberté ».

Jordi Martí Font, membre de la CGT (centrale anarcho-syndicaliste, branche catalane) interviewé par Jérémie Berthuin1.

« L’État n’est pas la Patrie ; c’est l’abstraction, la fiction métaphysique, mystique, politique, juridique de la Patrie. Les masses populaires de tous les pays aiment profondément leur patrie ; mais c’est un amour naturel, réel ; le patriotisme du peuple n’est pas une idée, mais un fait ; et le patriotisme politique, l’amour de l’État, n’est pas l’expression juste de ce fait, mais une expression dénaturée au moyen d’une abstraction mensongère, et toujours au profit d’une minorité exploitante. La Patrie, la nationalité, comme l’individualité, est un fait naturel et social, physiologique et historique en même temps ; ce n’est pas un principe. On ne peut appeler un principe humain que ce qui est universel, commun à tous les hommes ; mais la nationalité les sépare : elle n’est donc pas un principe. Mais ce qui est un principe, c’est le respect que chacun doit avoir pour les faits naturels, réels ou sociaux. Or, la nationalité, comme l’individualité, est un de ces faits. Nous devons donc la respecter. La violer est un méfait, et, pour parler le langage de Mazzini, elle devient un principe sacré chaque fois qu’elle est menacée et violée. Et c’est pour cela que je me sens franchement et toujours le patriote de toutes les patries opprimées.»

Mikhaïl Bakounine, tiré de la circulaire à mes amis d’Italie à l’occasion du congrès ouvrier convoqué à Rome pour le 1er novembre 1871 par le parti mazzinien.

Le 3 octobre et le 21 décembre dernier, les Catalans ont voté. L’histoire est désormais connue, dans l’un et l’autre cas, les positions indépendantistes ont assez nettement gagné et avec près de 82% de votantes et votants lors du renouvellement de l’assemblée de décembre2.

Pour des anarchistes hexagonaux « pur sucre », l’extrait d’entretien ci-dessus peut paraître étonnant, surtout si l’on prend en compte le nombre d’organisations anarchistes ayant appelées à une grève générale commune le 3 octobre 2017 dernier afin, notamment, de lutter contre « le contexte autoritaire existant »3. Parmi elles, on retrouve les anarcho-syndicalistes CGT, CNT (Catalogne et Baléares ainsi que Barcelone) et Solidaritat Obrera ainsi que les groupes libertaires Negres Tempestes(Tempêtes noires), Embat (Coup), Heura Negra (Lierre noir) et Oca Negra (l’Oie noire).

De ce côté-ci des Pyrénées, à part une brève datant du 28 octobre du Monde Libertaire et une interview de Jordi Martí Font par Alternative Libertaire en date du 18 octobre dernier et un article assez court de recontextualisation4, on est bien en peine de trouver la moindre prise de position autre que celles engageant des individualités relayées par des médias plutôt axés sur l’autonomie5. Le Monde Libertaire a cependant prévu un dossier sur le sujet pour le mois de janvier. Seule peut-être,l’Association pour l’Autogestion via un article de Richard Neuville sur l’auto-organisation du référendum semble ouvertement prendre position en faveur du mouvement catalan6.

Pourtant, ainsi que le disait Norman Baillargeon lors d’une de ses interventions7 (de mémoire) : « mettez trois anarchistes à discuter ensemble, peu importe leur âge, leur pays d’origine, vous pouvez être sûrs qu’au bout d’un quart d’heure, ils parleront de l’Espagne de 1936 ». Notre point Godwin. Et si l’on veut être vraiment honnête, en fait d’Espagne, il s’agissait beaucoup de Catalogne. Ironiquement, est sorti au moment du referendum pour l’indépendance de la Catalogne, le quatrième volume d’une série dessinée par Gibrat (Mattéo – quatrième époque – août/septembre 1936) dont le sous-titre précise : « Barcelone c’était un peu l’Espagne, c’était surtout la Catalogne, c’était un peu la guerre, c’était surtout la révolution »8. Et ce ne sont pas les membres de l’Organisation anarchiste dont le numéro de septembre9 consacre un long dossier aux évènements de mai 1937 (à Barcelone, donc) qui s’inscriront en faux.

A cette quasi-absence de réaction organisationnelle française, répond pourtant des inquiétudes et des interrogations bien réelles, du moins, dans le milieu libertaire toulousain. Ainsi, lors des deux rassemblements de soutien organisés en octobre (et outre les catalanistes, des membres du NPA et y compris certains insoumis) on pouvait croiser des camarades issus de secteurs antifascistes (dont des historiques), régionalistes (occitanistes et catalanistes), anarcho-syndicalistes et/ou autonomes… A cela s’ajoute un ensemble de discussion qui, toutes, marquent bien le sentiment d’un retour -en fait, d’un « retour en force » plus que d’un réel retour : celui du franquisme.

Les médias français parlent à discrétion de la « constitution de 1978 » et de la transition comme d’une solution définitive, comme de LA manière trouvée par les espagnols de la fin des années 1970 de permettre (attention, concept creux) « le vivre ensemble »10. Pourtant, ce faisant, les journalistes des médias en question éludent plusieurs éléments :

  • la violence initiale du franquisme et de son pendant « rouge » durant la guerre civile : le stalinisme11. A titre de comparaison, si la guerre se déroulant en Syrie depuis sept ans et son cortège d’horreurs marquent à juste titre les esprits, notons qu’en six ans, ce conflit aura provoqué la mort de 300 000 personnes. En deux fois moins de temps, la guerre en Espagne a provoqué la mort de 400 à 800 000 personnes (selon les estimations), sans compter le déplacement de plus de 500 000 vers la France, le Mexique et l’Argentine, la famine durant une dizaine d’années jusqu’au début des années 1950, la chape de plomb de la dictature et, dernière horreur au compteur : le vol, d’abord idéologique mais devenu bizness à proprement parler de plusieurs centaines de milliers d’enfants12 ;

  • La violence sociale et physique de la « transition vers la démocratie » dont les conflits ouvriers, les grèves, manifestations, actes terroristes de l’extrême droite et violence de la répression sont savamment mises sous le tapis13.

  • Le fait que le franquisme ne soit pas mort mais reconverti en fascisme « BCBG ». L’hystérie répressive étant, sous nos latitudes, passé de mode depuis quelques décennies, il fallait bien, en ce milieu des années 1970, renouveler l’image de marque et en proposer une, fashion et moderno-compatible… Deux des derniers premiers ministres espagnols en sont issus. José Maria Aznar milite au sein des jeunesses phalangistes avant de rejoindre l’ancien ministre du tourisme de Franco, Manuel Fraga Iribarne (l’homme du lifting du franquisme et de son« ouverture ») lors de la création de l’Alianza Popular (AP), rebaptisé en 1989,Partido Popular (PP). Mariano Rajoy a quant à lui, rejoint directement l’AP après avoir milité dans les rangs de l’UNE (Union nationale espagnole), monarchiste, traditionaliste et incline à respecter le fondateur de la Phalange, José-Antonio Primo de Rivera.

Le franquisme newlook gouverne donc l’Espagne actuelle avec l’aval de l’ensemble des partis politiques. Car tous, y compris le Parti Communistes Espagnol (du temps où avec ses partenaires italiens et français il tentait une synthèse entre pratiques staliniennes et discours social-démocrate connue comme « Eurocommunisme ») firent allégeance à la royauté issue du franquisme. Le PSUC (Parti socialiste unifié de Catalogne, également communiste) en profita même pour mandater l’un de ses (brillants) intellectuels, Jordi Solé Tura, comme « constitutionnaliste » de 1978…

Aucun parti ne maintint donc frontalement l’opposition au fascisme, si ce n’est les mouvements sociaux. Pire, le PSOE (Parti socialiste ouvrier espagnol) se vautra dans le clientélisme face à l’aubaine inespérée de mettre ses cadres aux affaires.

Franco, quelques années avant de gagner son lit de mort qu’une justice naturelle l’obligea à garder quelques semaines afin de définitivement passer l’arme à droite, avait précisé à son peuple, le 30 décembre 1969 : Todo ha quedado atado y bien atado (Tout est resté lié, bien lié)14. Le « tout », c’est l’Espagne chrétienne qui avait livrée croisade face aux hérétiques rouges ; le « lien », c’est évidemment le franquisme. Donc, détruire le franquisme, c’est défaire le lien maintenant le tout, c’est donc, défaire l’Espagne. Bien sûr, on pourra m’accuser de syllogisme mais, les manifestations nationalistes de ces dernières semaines, ayant pour seul mot d’ordre l’incarcération du président destitué de la Generalitat, Carles Puigdemont15 ; les bras tendus (même si minoritaires) ; les Cara al sol16 ; les drapeaux rouge et or d’une monarchie coloniale génocidaire, tant du côté africain qu’américain ; l’interdiction de la couleur jaune ou de l’utilisation de termes tels que « gouvernement en exil » lors de la dernière campagne électorale… ne peuvent laisser indifférents et ne peuvent surtout pas laisser penser à quoi que ce soit d’autre qu’à un retour en force des franquistes.

Evidemment, la Catalogne serait indépendante que le PP ne s’auto-dissoudrait pas. Pour autant, c’est bien la construction fantasmagorique d’une Espagne unie à laquelle l’indépendance de la Catalogne porterait atteinte. Or, Elysée Reclus, déjà en son temps, disait que l’Espagne portait en sa géographie même, la marque du fédéralisme anarchiste, tant les villes et villages sont espacées les unes des autres ; tant les gens, pour vivre doivent compter sur leur communauté17. Bien sûr, on peut douter que la Catalogne ne soit elle-même très unie, compte-tenue de l’absence de majorité nette pour l’indépendance, d’une unité linguistique peut-être artificielle et d’un glorieux passé commun à nuancer : les ultras-catholiques à la Gaudi ont-ils quoi que ce soit à voir avec le pédagogue libertaire Francisco Ferrer y Guardia ? L’ultra majoritaire CNT anarcho-syndicaliste avait-elle quoi que ce soit à voir avec les catalanistes à la Luis Companys dans les années 1930 ?

Cependant et sans pour autant adhérer totalement à l’idée de « vecteur pour la révolution mondiale » évoqué par Didac Costa18, l’enjeu de l’indépendance de la Catalogne est d’une importance stratégique majeure. D’abord, le retour de cette revendication, aussi éloignée soit-elle de la vision libertaire internationaliste et fédéraliste, n’en constitue pas moins l’un des principaux verrous à lever afin de dynamiter l’héritage franquiste. Or, l’affaiblissement et l’élimination du franquisme (sur lequel de nouveaux coups pleuvraient avec peut-être l’engouement de l’actuelle Euzkadi pour un processus indépendantiste similaire) est tout aussi nécessaire qu’il est nécessaire d’affaiblir en vue de leur anéantissement les neo-stalinisme, hitlérisme ou fascisme :

  • du point de vue de l’histoire, de la justice et de la morale libertaire il s’agit rien de moins que d’enterrer l’idéologie fossoyeuse du plus grand espoir révolutionnaire après 1917 ;

sur la société espagnole le franquisme fait peser un poids encore de nos jours, mortifère. Outre les récentes dérives opérées par le PP, n’oublions pas qu’Aznar fut, suite aux attentats d’Atocha en 2004, tenté de faire basculer le pays vers une situation d’état d’urgence qui provoqua sa chute après un mouvement massif de la « société civile ».

Mais, il ne s’agit pas que d’histoires hispano-espagnoles. La possibilité d’affaiblir mécaniquement la treizième puissance mondiale en lui ôtant sa province la plus dynamique ne peut-elle pas amener à un affaiblissement structurel de la puissance étatique à proprement parler ? Notamment de ses structures répressives à travers l’affaiblissement du lobby militaro-industriel dont on peut se demander réellement s’il se maintiendra dans un cadre restreint de « petits états »19 ? Certes, Puigdemont affirme que la République de Catalogne indépendante serait dotée d’une armée, mais encore faut-il compter sur les mouvements sociaux (dont la CGT) impulsant derégulières campagnes d’objection fiscale afin de réduire le budget de l’armée pour s’y opposer…20 Or, qui dit lobby militaro-industriel dit soutien aux nouvelles technologies (et donc au secteur privé), notamment de surveillance21 ainsi que le dénonce depuis des années, aux Etats-Unis un penseur comme Noam Chomsky22. Sans compter que la mise en pratique de l’idée du « agir local penser global », s’il semble pouvoir mettre en échec des états aussi puissants que l’Hexagone dans certains cas, c’est en général, autour de territoires ayant su développer un maillage solidaire local conséquent23.

La même logique est à l’œuvre en Catalogne24 et aurait de bonnes chances de s’enraciner un peu plus en cas d’indépendance. Une possible indépendance qui porte en elle des germes d’autonomie, d’auto-organisation mais aussi, antifascistes et potentiellement autogestionnaires qui vont bien au-delà de simples revendications nationales et républicaines surannées. Une possible indépendance supposant, depuis une perspective libertaire, une posture de soutien critique qu’ont adopté les compagnons et compagnonnes outre-pyrénéens qu’il me paraîtrait relativement dommageable de balayer d’un simple revers de main de ce côté-ci.

1 http://www.alternativelibertaire.org/?Jordi-Marti-Font-CGT-catalane-Ce-mouvement-peut-fissurer-le-mur-du-pouvoir, consulté le 25 octobre 2017.

2 Les indépendantistes passent de 72 à 70 sièges entre 2015 et 2017 (sur 135), ce qui leur assure toujours une majorité absolue. Dans le détail, l’ERC (gauche républicaine catalane) dont le président Oriol Junqueras est toujours incarcéré emporte 32 sièges alors qu’elle espérait damer le pion au parti de Carles Puigdemont (actuel président en exil de la Generalitat). Ce dernier parti, Junts per Catalunya (Unis pour la Catalogne, centre droit) emporte 34 sièges. Reste la CUP (Candidature d’unité populaire, d’extrême gauche et anticapitaliste) perd quant à elle 6 sièges (de 10 à 4). Les indépendantistes sont à deux sièges de la majorité absolue au Parlement et devront donc construire une coalition.

Cependant, en termes absolus, c’est bien le parti libéral Ciutadans (branche catalane de Ciudadanos), mené par Inés Arrimadas qui emporte 37 sièges avec plus de 25% des voix. Mais Ciutadans profite surtout de l’effondrement du Parti Populaire et de son hystérie répressive. En conséquence, les Constitutionnalistes (favorables au maintien de la Catalogne en Espagne) sont en incapacité de gouverner le Parlement catalan.

3 Communiqué de presse commun aux organisations libertaires appelant à participer à la grève générale du 3 octobre dernier à lire ici : https://twitter.com/WSMIreland/status/915215177880043520 (en catalan et en anglais), consulté le 30 octobre 2017.

4 « Catalogne : du côté de la gauche sociale et indépendantiste » par Martial (AL St-Denis) du 20 novembre 2017, http://www.alternativelibertaire.org/?Catalogne-Du-cote-de-la-gauche-sociale-et-independantiste . Consulté le 2 décembre 2017.

5 « Prendre parti dans une situation étrange » par Santiago López Petit, Lundi matin :https://lundi.am/Catalogne-Prendre-parti-dans-une-situation-etrange, consulté le 2 octobre 2017 ; ou encore l’ensemble des textes de Thomas Ibañez parus sur www.lavoiedujagar.net.

6 https://autogestion.asso.fr/catalogne-droit-a-lautodetermination-auto-organisation/ consulté le 20 octobre 2017. L’APA réitère début décembre avec l’article « Décembre : le retour au premier plan du droit à l’autodétermination des peuples » par Colette web, 13 décembre 2017,https://autogestion.asso.fr/decembre-retour-premier-plan-droit-a-lautodetermination-peuples/. Consulté le 20 décembre 2017.

7 Le 8 mars 2011, à la librairie toulousaine Terranova pour défendre sa nouvelle traduction du classique de Rocker, Théorie et pratique de l’anacho-syndicalisme (Aden)

8 Aragonais de la Frange catalanophone d’origine, je ne ferai aucune injure aux camarades et compagnon-nes andalou-ses, des Pays Valenciens, d’Aragon et de toutes les localités dans lesquelles la révolution a vraiment eu lieu… Evidemment, le mouvement libertaire était puissant partout en Espagne mais n’a vraiment déployé la sociale dans toute sa complexité et toute sa générosité que là où il en a eu le temps…

9 Infos et analyses libertaires du mois de septembre 2017, numéro 109. A télécharger ici :http://infosetanalyseslibertaires.org/wp-content/uploads/2017/10/Le-Libertaire-N%C2%B0-22-bis.pdf.

10 Billet de Brice Couturier, du 26 octobre dernier sur France Culture pour lequel j’ai d’ailleurs saisi le médiateur de Radio France.

11 Entendons-nous bien d’ailleurs, il s’agissait d’une guerre en même temps que d’une REVOLUTION. D’aucuns préfèrent parler de l’une pour éluder l’autre, ce n’est pas mon cas : les deux composantes sont essentielles pour comprendre la complexité de la période. Or, pendant une guerre, il y a forcément des victimes. Mon propos n’est donc pas de tenter de faire croire que le camp anarchiste fut exempt d’exactions… De là, à le mettre dans le même sac que les idéologies totalitaires à l’œuvre par ailleurs, il y aurait là une insulte latente que je refuse absolument

12 Lire par exemple, en français, Santiago Mendieta, « les bébés volés du franquisme », revue Gibraltarnuméro 2, juin 2013.

13 Voir par exemple les travaux d’Arnaud Dolidier en français : https://blogs.mediapart.fr/arnaud-dolidier/blog consultation du 30 octobre 2017. En espagnol, il suffit de taper quelques mots clés sur un moteur de recherche du type « transition démocratique et violence » pour tomber sur pléthore d’articles ou de docs en PDF s’attachant à cette histoire. Citons la première occurrence dont le titre est très signifiant : La Transición, un cuento de hadas con 591 muertos (la Transition, un conte de fées aux 591 morts) http://www.publico.es/politica/transicion-cuento-hadas-591-muertos.html. Consulté le 30 octobre 2017.

14 Par exemple ici : ; consulté le 30 octobre 2017.

15 Qui, depuis, s’est enfui à Bruxelles pour échapper à la justice espagnole qui l’accuse de sécessionnisme.

16 Hymne de la Phalange entendu chanter par de jeunes fascistes dans les rues madrilènes ces dernières semaines.

17 A titre d’exemple, la première grande surface que l’on peut atteindre depuis ma comarque (division administrative couvrant à peu près 1000 km²) est distante de plusieurs dizaines de kilomètres, alors que près de 9000 personnes résident dans les 18 villages concernés.

18 Voir l’article de ce dossier, « Une journée avec l’anarchisme indépendantiste (…) ».

19 Lire par exemple, sur l’Ecosse : https://www.challenges.fr/economie/l-ecosse-independante-serait-un-nain-militaire_140978 . Consulté le 1er novembre 2017.

20 Et dans le contexte de pays dont le taux de recouvrement des impôts et le taux d’imposition tout court sont parfois moins élevés que dans l’Hexagone…

21 Voir par exemple Toulouse nécropole. Spécialité locales pour désastre global. La production d’armement dans la région toulousaine, Pas d’éditeur, reproduction vivement conseillée, 2014,toulouse.necropole@riseup.net.

22 Lire par exemple Comprendre le pouvoir. Premier Mouvement, éditions Aden, janvier 2005.

23 Pensons récemment à Notre-Dame-des-Landes, mais pensons il y a quelques temps en arrière à des événements tels que la lutte antinucléaire de Plogoff ou bien sûr, le Larzac…

24 Voir l’article de ce dossier, « Une journée avec l’anarchisme indépendantiste (…) »

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