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À la RATP, des élections qui reflètent un état d’esprit combatif
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les élections syndicales de la Régie ont eu lieu fin novembre, selon de nouvelles modalités. Les résultats sont instructifs.
En 2018, la mise en place des CSE avait déjà réduit de presque de moitié le nombre d’élus. Insuffisant pour la direction de la RATP, qui a trouvé quelques syndicats pour signer un avenant réduisant encore le nombre de déléguéEs élus : on passe de 28 CSE à 13. Il ne reste plus que 291 élus, pour une entreprise de plus de 48 000 salariéEs, dont 55 pour le département RDS Centres bus (soit les bus, les trams et leurs maintenances) qui regroupe à lui seul près de 18 000 salariéEs.
Cette politique des CSE, accompagnée depuis 2018 par les trois syndicats représentatifs (UNSA, CGT, CFE-CGC), accélère la professionnalisation des appareils, leur bureaucratisation dans le cadre d’un prétendu « dialogue social » au service de la politique patronale1.
Le message envoyé par les directions des appareils syndicaux à la RATP est clair : ils accepteront la comédie des négociations pendant la mandature de quatre ans à venir, particulièrement importante puisque les prochains mois verront les premiers pas de l’ouverture à la concurrence et du démantèlement du réseau de bus de petite couronne parisienne.
Effet différé de la lutte des retraites
Mais les résultats des élections livrent un tout autre tableau de l’état d’esprit des salariéEs eux-mêmes. La participation a largement augmenté par rapport à 2018, pour retrouver les niveaux précédents, environ 60 % de votantEs. La CGT gagne plus de 2 000 voix et redevient première organisation syndicale à la Régie. L’UNSA, qui s’est positionnée en championne du « dialogue social responsable » et pro-patronal recule en pourcentage et en nombre de voix. FO fait une percée, surtout due au fait qu’elle a aggloméré différents « petits » syndicats localistes et souvent corporatistes (Rassemblement syndical dans les dépôts de bus de la banlieue Nord, Sud RATP qui n’a rien à voir avec la fédération Solidaires, ou l’UNSA métro).
C’est le résultat de la lutte contre la réforme des retraites qui a permis à de nombreux et nombreuses salariéEs de mener la bagarre, de se mettre en grève et d’organiser celle-ci. C’est aussi une mise en garde en ce qui concerne l’ouverture à la concurrence.
Ces résultats indiquent un l’état d’esprit combatif d’une fraction croissante des salariéEs. La grève contre le projet de retraite à points, victorieuse, a laissé des traces. La semaine passée, Les agentEs ont encore reçu une note interne : dans le cadre des appels d’offres à venir, celles et ceux qui refuseraient leur transfert seraient automatiquement licenciéEs ! Une pression inacceptable pour faire baisser conditions de travail et rémunération. Des raisons d’être en colère et de le montrer, il y en a !
Cette offensive patronale ne se fera pas dans le cadre étroit des CSE. Les agentEs de la RATP ont intérêt à tisser des liens sans attendre avec l’ensemble des salariéEs du transport actuellement en lutte : RatpDev dans le Loiret, TCL-Keolis à Lyon ou Transdev dans le 77 et le 91.
- 1.Lire, sur notre site, Marina Kuné, « Nouvel accord sur les CSE à la RATP », 27 mars 2021, en ligne sur .