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    Des étudiants en lutte pour la paix : blocage historique à Tolbiac Paris I

    Lien publiée le 24 décembre 2024

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    Des étudiants en lutte pour la paix : blocage historique à Paris ! | 01actu.net

    A Tolbiac, à Paris, un long blocus pour protester contre la guerre à Gaza et obtenir l’arrêt des partenariats avec deux universités israéliennes

    Le 19 décembre 2024, dans le 13e arrondissement de Paris, la tension est palpable alors que des étudiants de la faculté de Tolbiac continuent de bloquer les lieux d’enseignement en protestation contre la guerre en cours en Palestine et au Liban. Mobilisés depuis le 5 novembre, ces jeunes, qui affichent leur opposition à la politique israélienne, prévoient de reprendre leur mouvement après les examens de janvier, si leurs demandes ne sont pas satisfaites. Cette mobilisation soulève des questions cruciales sur la responsabilité des institutions universitaires dans des contextes géopolitiques complexes.

    Dans le cadre d’un climat socio-politique tendu, le blocage du centre Pierre-Mendès-France par une centaine d’étudiants est une réaction forte contre les incidents récents au Proche-Orient. Campant derrière des grilles, ils se sont organisés pour afficher des tracts et exprimer leurs revendications. Il est vital que les dirigeants universitaires prennent position, arguent-ils, en appelant à un « arrêt total des partenariats avec les universités israéliennes coloniales ». Cette manifestation s’inscrit dans un mouvement plus large visant à critiquer les liens entre certaines institutions et les politiques, jugées oppressives, de l’État d’Israël.

    Un mouvement persistent face à l’injustice

    Les protestations se concentrent autour des implications éthiques des partenariats académiques que certaines universités françaises entretiennent avec des établissements israéliens. Les étudiants dénoncent notamment l’université hébraïque de Jérusalem, implantée sur des territoires palestiniens occupés, ainsi que l’université de Tel-Aviv, accusée de légitimer des doctrines militaires oppressives. Leur message est clair : les institutions doivent prendre en compte leur rôle dans la propagation de valeurs humanistes et ne pas rester silencieuses face aux injustices. Ils attachent une grande importance à la réflexion sur l’impact des choix des établissements d’enseignement supérieur, non seulement en matière d’éducation, mais aussi en termes de responsabilité sociale.

    Arrêt des collaborations avec l’industrie de l’armement

    Au-delà de leurs revendications envers les institutions académiques israéliennes, les étudiants exigent également de Paris-I Panthéon-Sorbonne de rompre ses partenariats avec des entreprises d’armement comme Thales, Safran, Dassault et Airbus. Cette démarche est motivée par la conviction que les liens entre le milieu universitaire et l’industrie de la défense posent des problèmes éthiques majeurs. Les étudiants soulignent que ces collaborations peuvent contribuer, directement ou indirectement, à des conflits armés et à des violations des droits humains.

    Une action préludant à un changement sociétal

    En choisissant de rester mobilisés pendant la période des vacances, ils attirent l’attention sur la question de l’engagement étudiant face à des problématiques mondiales. Leurs actions sont nourries par une volonté de sensibilisation et d’éducation. Ils se demandent comment un secteur aussi essentiel que l’éducation peut rester indifférent à des crises à portée humanitaire. C’est pourquoi ils ont pris l’initiative d’un appel à l’action, en promettant de reprendre les manifestations après les examens si leurs demandes rencontrent toujours l’ignorance.

    En dernier lieu, ce mouvement n’est pas qu’une simple réaction à des événements de l’actualité, mais une invitation à repenser les relations entre établissements d’enseignement supérieur, industries controversées et gouvernements. Comme en témoignent les jeunes occupant le campus, la voix estudiantine se fait un vecteur puissant de changement social.